mardi 14 octobre 2025

Vingt-quatre heures dans Budapest, ou : sur les traces de Krasznahorkai

"Je lève tout de suite le suspense : je n’ai pas trouvé Krasznahorkai. Je ne l’ai pas non plus cherché. Il n’était de toute façon pas à Budapest quand, jeudi après-midi, je suis partie à sa recherche, quelques heures après avoir entendu les deux mots qui ont enchanté une partie de la Hongrie.

Vers 13h03 ce jour-là, je m’attendais presque à ce que les bruits habituels de la ville soient modifiés par l’irruption d’un feu d’artifice, ou le passage de l’armée de l’air, ou des cris de joie ou, que sais-je encore, un grincement plus fièrement littéraire des trams du quartier. Après tout, on a rarement en Hongrie l’occasion de se réjouir collectivement. Evidemment, le vent a continué à souffler dans la même direction qu’avant l’annonce, les chiens à aboyer avec la même conviction profonde de leur bon droit, les passants à avoir les mêmes sujets de conversation téléphonique, les enfants à sortir de l’école toute proche avec le même enthousiasme etc, alors je suis sortie voir en ville, me disant que j’assisterai peut-être au moins à une ruée vers les librairies, que je verrai s’y former des files d’attente plus longue que celles du New York Café le week-end. Le rêve !" La suite sur passagealest.wordpress.com 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.