lundi 12 décembre 2011

Essai - Un prix Nobel pour le Fidesz ?

"Pierre Waline décortique quelques décisions étranges des dirigeants hongrois.

C’est en 2002 que fut attribué le dernier (et unique) prix Nobel de littérature à un Hongrois: Imre Kertész pour l’ensemble de son œuvre, dominé par ce poignant récit autobiographique qu’est „Etre sans destin” („Sorstalanság”). Un ouvrage au demeurant tragique (la déportation), bien que traité sur un ton parfois ironique.

Je ne sais si le prix Nobel, généralement attribué pour des ouvrages sérieux, peut aussi récompenser des oeuvres satiriques ou burelesques. Probablement est-ce arrivé (je n’ai pas consulté la liste). Je pense à des auteurs comme Karinthy ou Kosztolányi en Hongrie (encore que celui-ci ait aussi brillé dans le genre sérieux), Boulgakov ou Mikhail Zochtchenko en Russie, Jarolav Hašek chez les Tchèques, Courteline et Jarry (Ionesco, Vian, Prévert, Marcel Aymé?) en France. Bon..., un prix Nobel serait exagéré dans les cas que je viens de citer (mis à part peut-être Maître et Marguerite de Boulgakov).

Mais aujourd’hui, un collectif hongrois, encore peu connu à l’étranger (il faudrait le traduire), me semble particulièrement intéressant par la richesse et l’originalité de son œuvre. Il se présente sous le pseudonyme de Fidesz et œuvre activement depuis 18 mois." La suite sur lepetitjournal.com

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