Écrit par Adam Biro
Des Kertész, il y en a légion. Imre, l’écrivain prix Nobel, Mihály, qui, sous le nom de Michael Curtiz a fait, à Hollywood, les films les plus américains qu’on puisse imaginer… et d’autres, des milliers, anonymes. Celui dont je veux parler, c'est André. On expose actuellement les photos d’André, Kertész Andor, à Paris, au Jeu de Paume. Puis ce sera Winterthur, Berlin et enfin à Budapest.
J'ai eu la chance de le rencontrer. Éditeur, je voulais publier une de ses photos dans un livre consacré à la photo surréaliste. Nous avons dîné ensemble, en 1982, il me semble. Il m’a dit qu’il n’était pas surréaliste. En effet, il n’a jamais fait partie du groupe. Mais ses distorsions, ses jeux avec le hasard (le lion et un visiteur de musée, un visage vivant et une statue barbue dans une fenêtre) font de lui un surréaliste dans le geste. (Cartier-Bresson m’avait dit la même chose, pourtant il pratiquait magnifiquement –et sciemment !- avec son appareil le hasard objectif, le cadavre exquis et l’écriture automatique.)" La suite sur lepetitjournal.com
lundi 8 novembre 2010
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