Paru aux éditions Symétrie
György Ligeti conquiert le grand public dans les années 1970, notamment grâce au film de Stanley Kubrick, 2001, l’Odyssée de l’espace, dont la bande-son reprend des extraits d’ Atmosphères et du Requiem. Si la démarche du compositeur, apprécié de l’avant-garde musicale comme de l’homme de la rue, peut sembler rejoindre une tendance contemporaine à déranger les catégories du « savant » et du « populaire », l’inspiration populaire de Ligeti et sa capacité à créer des systèmes nouveaux remonte pourtant à ses premières années et à sa formation au conservatoire de Budapest.
L’évolution récente de la recherche musicologique permet de considérer l’œuvre de Ligeti dans sa totalité, de revenir aux origines de son style et de réhabiliter ses années hongroises, souvent occultées. Simon Gallot établit la filiation du compositeur, présente et analyse des partitions oubliées, traduit les poésies et les articles hongrois essentiels. Il dessine ainsi le rôle capital de l’argument populaire dans l’œuvre de Ligeti qui, des premières compositions aux dernières Études pour piano, tisse la toile de fond d’un univers sonore infiniment ramifié et uni.
Le catalogue donné en fin d’ouvrage comprend les œuvres de György Ligeti et ses esquisses conservées à la fondation Paul Sacher.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.