"Noir et blanc, plans interminables, durée hors norme… Le style de Béla Tarr s'exprime à merveille dans “Le Cheval de Turin”, son dernier film, assure-t-il. Rencontre à Budapest avec le maître hongrois.
Il faut commencer par le début. Ça se passe en février 2011, au festival de Berlin, où l'envoyé spécial de votre hebdo préféré enquille docilement les films de la compétition. Vient le tour du Cheval de Turin, du Hongrois Béla Tarr – cinéaste réputé pour ses films de trois heures en trois plans, qu'une poignée de critiques français soutient mordicus, sans parvenir réellement à convaincre qui que ce soit d'autre d'aller les voir (on caricature, bien sûr).
Or, il s'avère que Le Cheval de Turin, deux heures vingt-six répétitives en blanc et noir charbonneux, oraison funèbre d'un couple de paysans sur qui va tomber la fin du monde, est un éblouissement. Un grand film ? Peut-être. Mais avant tout une expérience inédite de spectateur. Impression si forte que, quand on quitte la salle (où la moitié de nos confrères dorment profondément), c'est comme si la rue berlinoise avait radicalement changé en notre absence..." La suite sur telerama.fr
vendredi 2 décembre 2011
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