Tout a commencé par une question à laquelle mes parents n’avaient jamais pu répondre en 70 ans.
Qu’était-il arrivé au médecin français qu’ils avaient recueilli durant le siège de Budapest
par les Russes ? C’était un prisonnier de guerre évadé. Eux essayaient
seulement de s’en sortir. Ensemble, ils se cachèrent dans une cave, sous
les bottes des soldats allemands qui avaient établi leur base dans la
maison.
Les souvenirs que mes parents avaient gardés de cette époque ne
faisaient que rarement surface. Mais lorsqu’ils parlaient de l’hiver
1944-1945, tout semblait plus vivant. C’était comme si les flashs des
bombes encore vifs dans leurs mémoires éclairaient leurs vies. Ils
étaient un tout jeune couple quand mon père, qui avait déserté l’armée
hongroise, et ma mère, qui avait refusé d’emménager dans le ghetto et de
porter l’étoile jaune, unirent leurs destinées." La suite sur rue89.nouvelobs.com
(article partiellement payant)
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