jeudi 31 janvier 2008

"Tribulations de poumons magyars" - Un article de Courrier International

Extraits d'un article de Heti Válasz, publié dans le dossier de la semaine de Courrier International n° 900 du 31 janvier 2008 "Pourquoi nous voulons un corps parfait".
"Faute de médecins spécialisés, certaines transplantations ne peuvent se faire en Hongrie. L’Autriche voisine, qui accueille des patients hongrois, en profite pour se faire payer en organes...
...Selon les informations obtenues par notre journal, les trois quarts des organes envoyés en Autriche sont greffés à des malades hongrois. En effet, en Hongrie, on ne pratique pas de greffe du poumon."

mardi 29 janvier 2008

Un logiciel pour bien comprendre son chien

Des scientifiques hongrois travaillent à un logiciel analysant les aboiements qui pourraient permettre de mieux interpréter les émotions des chiens.
Csaba Molnar et ses collègues de l'université ELTE de Budapest ont testé une application qui distingue les réactions émotives de 14 mudis, des bergers hongrois, dans six situations: lorsque l'animal est seul, lorsqu'il voit un ballon, lorsqu'il se bat, lorsqu'il joue, lorsqu'il rencontre un étranger et lorsqu'il se promène.
"(Ces travaux) pourraient aboutir à la commercialisation d'un appareil facilitant la communication entre le chien et l'homme", a-t-il déclaré à Reuters.
L'ordinateur a reconnu les réactions émotionnelles des chiens grâce à leurs aboiements et leurs glapissements dans 43% des cas, quand les hommes les avaient correctement identifiées dans seulement 40% des cas.
Les chercheurs assurent que le logiciel peut être amélioré.
Sandor Peto, version française Catherine Mallebay-Vacqueur
Source Le Point.fr

lundi 28 janvier 2008

L'action de Carl Lutz, diplomate suisse à Budapest pendant la guerre

Sous le titre " Devoir de désobéissance" un article paru dans le Temps.ch
"...Lorsqu'il est nommé à Budapest en 1942, Carl Lutz est chargé d'y représenter les intérêts britanniques et américains. Il en profite pour favoriser le départ de juifs vers la Palestine, où il était posté jusque-là. Il parvient à y envoyer un millier d'enfants dont les parents ont été déportés. L'arrivée d'Eichmann signe la fin des possibilités d'émigration. Carl Lutz s'efforce d'obtenir des sauf-conduits pour 8000 puis pour 40000 personnes. En vain. Mais les candidats au départ possèdent des «lettres de protection», signées de sa main, que les Allemands respectent. Les lettres renvoient à des passeports collectifs établis par le consulat qui leur confèrent une apparence d'officialité. Quatre-vingt mille personnes en bénéficieront.

En été, les juifs sont regroupés à Pest dans des maisons marquées de l'étoile jaune en vue de la déportation. Carl Lutz obtient de garder ses protégés dans des «maisons de protection» cédées par des habitants de la capitale. L'initiative est reprise par des représentants d'autres pays: Raoul Wallenberg, les consuls d'Espagne et du Portugal, le nonce apostolique Angelo Rotta..."
L'article complet dans le Temps.ch

Türelem - Patience de László Nemes Jeles - Grand prix du jury et Prix Arte au Festival Premiers Plans d'Angers

Grand Prix du jury et Prix Arte - Premiers court-métrages européens
Prix d'interprétation féminine pour Virág Márjai

László Nemes Jeles a trente ans, il a étudié le cinéma en Hongrie et en France, où il a participé à de petits tournages en tant qu’assistant. Puis il décide de retourner en Hongrie, où il assiste notamment Béla Tarr sur le tournage de son dernier film, L’Homme de Londres. Türelem est son premier court métrage ; il a figuré dans la sélection officielle de la Mostra de Venise 2007 dans la catégorie « Corto Cortissimo ». Source premiersplans.org
Interview de László Nemes Jeles en septembre 2007 sur origo.hu (en langue hongroise)

Hongrie : Référendum sur les réformes économiques

"La présidence hongroise a annoncé hier qu'un référendum sera organisé le 9 mars prochain sur certaines réformes économiques peu populaires engagées par le gouvernement de coalition socio-libérale du Premier ministre Ferenc Gyurcsanyi.

Le référendum, dont l'opposition conservatrice Fidesz est à l'origine, porte sur trois questions spécifiques concernant les frais de santé et sur la suppression des droits d'inscription à l'université publique.

Le Fidesz a immédiatement appelé à la démission du Premier ministre si ce dernier ne devait pas emporter le scrutin. Mais Ferenc Gyurcsanyi a écarté toute idée de démission s'il ne remportait pas ce référendum."
Source Fenêtre sur l'Europe

samedi 26 janvier 2008

Concert de l'orchestre de chambre de Hongrie Vendredi 01 février 2008 à 20h30 Église Saint Marcel


Orchestre Leo Weiner de Szeged, version symphonique : 36 musiciens Direction Richard Weninger Avec Isabelle Oehmichen (piano)

Avec le soutien de l’Ambassade de Hongrie et de l’Association musicale franco-hongroise

Au programme: œuvres Bartók, Farkas, Weiner, Bizet, Saint-Saëns

A l’Eglise Saint Marcel, 82 boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris Entrée : 20€ / 15€

vendredi 25 janvier 2008

Ce qu'il en reste de Barbara Spitzer Mardi 5 février 2008 à 19 h 15

Ce qu'il en reste de Barbara Spitzer 120' en deux parties
Séance suivie d'un débat en présence de la réalisatrice
Salle Jean Dame Centre sportif Jean Dame 17 rue Léopold Bellan 75002 Paris
Métro Sentier ou Les Halles Entrée libre

Ce film fait le portrait d'un retour aux sources. D'origine juive hongroise, née et grandie en France dans un univers familial laïque et engagé, à la mort de mon père, j'ai choisi de retourner en Hongrie découvrir le pays de mes ancêtres et me confronter à l'essence des fantômes qui hantaient ma vie. Le film raconte le trajet que j'ai parcouru dans cette Hongrie d'aujourd'hui héritée de siècles d'occupation étrangère, hoquetant depuis quinze ans sur son indépendance gâchée, elle-même durement confrontée à la nécessité de se redéfinir une identité. Le film se déroule sur quatre ans, depuis les premiers temps de ma vie à Budapest où je rencontre au hasard de l'annuaire et de mes imprécisions linguistiques la « famille » reconstituée des Spitzer de Hongrie qui me racontent leur Hongrie, pour qu'à travers eux je commence d'entrevoir la « mienne ». Et puis petit à petit au fil des ans, les bribes de mon histoire familiale ajoutées aux bribes de l'histoire nationale du pays que je rencontre, finissent par former un puzzle plausible, qui me permet de prendre le courage pour mettre en scène, provoquer le passé sur son terrain. C'est ainsi que j'emmène ma soeur et ses deux filles dans le village de mon grand-père, où Ce qu'il en reste est directement visible à qui peut l'entendre, ou que je me choisis un grand-père de substitution, François Fejtö, qui me fait le cadeau de revenir avec moi dans la ville de son enfance, miroir de ce que j'aurais pu vivre avec mon grand-père s'il avait vécu, de ce que maints et maints petits-enfants négligent ou n'ont pas la chance de vivre avec le leur. A la frange de la fiction, parce que récit, parce que parfois même un peu baroque dans son procédé, le film expérimente des formes de cinéma comme de réflexion ; j'ai voulu prendre à contre-pied le traditionnel documentaire sur les origines et restituer dans l'enveloppe filmique le caractère kaléidoscopique de cette quête identitaire qu'on s'évertue à mon sens trop souvent à vouloir faire rentrer dans une trajectoire de récit linéaire, proprement improbable. Tisser des liens dans toutes les directions, dans toutes les dimensions, dans le temps, la géographie, la pensée, le Sens : un puzzle à vivre.


Fiche technique
Écriture, Réalisation : Barbara Spitzer
Production : György Durst (Duna Muhely), András Dávid, Alex Szalat
Image : Francisco Gozon, György Boros, Barbara Spitzer
Son : Rudolf Várhegyi (prise de son mono et mixage)
Montage : Mária Rigó, Maureen Mazurek, Pierre Oscar Lévy, Sophie Dolivet, Barbara Spitzer
Musique : Zoltán Lantos
Assistants : Killa Köllö, Judit Elek
Avec : François et Charles Fejto, György Litvàn, Alexandra et Laura Spitzer-Godinho, Sylvie Spitzer, Gérard Spitzer, Anjo Levi, Imre Gráf, Árpád Spitzer, Brigitta Spitzer, Ferenc Spitzer, Margit Spitzer, Lászlo Szántó
Année de réalisation : 2005
Support de projection : DVCAM

Ecran Libre tous les 1er mardis du mois
L'Autre Ecran, les 2e et 4e jeudis du mois
Manifestation soutenue par la mairie du 2e
Contact : Marie-Sylvie Rivière - Tél. : 01 42 36 48 70
Pour être tenu au courant de la programmation
Inscrivez-vous sur la liste mail : lautre.ecran@noos.fr

Le faon - Roman de Magda Szabó


"« Avec Frau Szabó, vous avez pêché un poisson d'or. Achetez toute son oeuvre, ce qu'elle a écrit et ce qu'elle écrira », ­s'enflamme l'écrivain suisse allemand Herman Hesse, après avoir dévoré Le Faon, en 1959. Les éditions Viviane Hamy ont obéi, quelques décennies plus tard, tendant leur filet pour récolter la prodigieuse production de cette prêtresse de la littérature hongroise, décédée en novembre dernier, à 90 ans. Ceux qui ont ouvert La Porte (prix Fémina étranger 2003) sans pouvoir la refermer, hypnotisés par le manège d'Emerence, femme de ménage vampirisant sa patronne, peuvent témoigner de cette expérience de non-retour que constitue la lecture d'un livre de Magda Szabó."

Suite de l'article dans Télérama n° 3028 du 26 janvier

Seules contre tous, de Miriam Katin

"Souvenirs d'errance
Une BD
Miriam Katin aura attendu plus de soixante ans pour raconter comment, toute jeune enfant, elle fut amenée à fuir Budapest en compagnie de sa mère pour échapper aux persécutions nazies. Miriam n'a que trois ans en 1944. Elle vit seule avec sa mère. Son père a été enrôlé de force dans l'armée hongroise qui combat sur le front de l'Est aux côtés des troupes allemandes. En Hongrie comme ailleurs, les Juifs sont pourchassés. Dénoncées par un voisin qui « ne fait qu'obéir aux ordres », mais cache à peine qu'il convoite leurs biens, la fillette et sa mère seront contraintes à la clandestinité. Commence alors une longue errance au milieu du chaos de la fin de la guerre."
La suite sur Les Echos

"En se souvenant des jours heureux
Miriam Katin - De la Hongrie occupée par les nazis à l'invasion communiste, les souvenirs de guerre d'une survivante réfugiée aux États-Unis.
Il est presque aussi difficile d'imaginer son propre grand-père en barboteuse que Miriam Katin à 66 ans. C'est pourtant son âge, même si on gardera d'elle l'image d'une petite fille, robe bouffante et nœuds dans les cheveux. Après une carrière de dessinatrice pour les studios MTV et Disney, elle a rassemblé ses souvenirs de ­guerre, peut-être ses premiers, dans un émouvant roman graphique. En noir et blanc, elle dessine ses impressions d'enfance, Budapest, sa mère élégante bour­geoise ou fugitive aux traits tirés , les belles voitures et les belles maîtresses des nazis, les chars russes. De-ci de-là, quelques taches de couleur éclairent le récit, lorsque l'auteur évoque les États-Unis (où elle vit toujours), un automne roux, un hiver bleu, une bible arc-en-ciel."
La suite sur le Figaro.fr

Seules contre tous », de Miriam Katin, Seuil, 136 pages, 21 euros

mercredi 23 janvier 2008

Halte à la destruction du quartier juif de Budapest !

"Nous suivons depuis maintenant quelques années, avec beaucoup de tristesse, de stupéfaction et parfois de colère, ce qui se passe dans le quartier juif de Budapest. Ce que la guerre, le nazisme et le stalinisme n'ont pas réussi à détruire est en train de disparaître sous nos yeux. Il s'agit de pans entiers de l'architecture et de l'urbanisme du XIXe siècle et du début du XXe qui partent en poussière. Selon l'association hongroise Óvás !, à ce jour, 40 % des édifices du XIXe siècle, de style néoclassique et Art nouveau, ont été rasés ou transformés en constructions qui nuisent au caractère du quartier. C'est tout un tissu urbain, architectural, historique, social, culturel, cultuel et humain, ayant valeur de patrimoine mondial, qui est ainsi dénaturé, abattu, perdu à tout jamais. Comment admettre que le dernier vestige du mur du ghetto de Budapest ait été détruit, ses pierres vendues dans une frénésie de démolition spéculative ?" La suite de l' article peut être consultée dans Le Monde du 23 janvier 2008

Cette photo a été volée !!!

L'Institut hongrois de Paris, l'Association pour une école hongroise, les Mardis hongrois de Paris sont ici réunis pour une soirée commune le mardi 22 janvier.
Cette photo a été volée sur le site de l'Association pour une école hongroise. Les recherches pour identifier l'auteur des faits sont en cours. Forte récompense à qui ne fournira aucune indication aux enquêteurs ou qui les orientera sur une fausse piste.

Soirée commune des associations pour une Ecole hongroise et des Mardis hongrois de Paris du 22 janvier 2008 - Les photos



Belle soirée avec l'Association pour une Ecole hongroise qui milite pour l'ouverture d'une section hongroise au sein du prestigieux Lycée international de Saint-Germain en Laye.
Le calendrier des prochaines soirées et les photos sont visibles sur le site http://monsite.orange.fr/mardishongrois/

lundi 21 janvier 2008

FARSANG - CARNAVAL - BRIGANDS, FAITES LA FÉTE!

Vendredi 15 février à 21 heures
Tous les ans, le Carnaval revient pour notre plus grand bonheur. Défilés, déguisements, dégustations, bal masqué à la hongroise rempliront cette soirée avec la participation des étudiants des cours de hongrois. Nous serons tous invités, petits et grands, à danser, chanter et déguster toutes les bonnes choses de circonstances, beignets et crêpes, sans oublier le bon vin hongrois. Attention : les meilleurs déguisements de brigands célèbres (Rózsa Sándor, Robin des Bois, Arsène Lupin, etc.) seront récompensés !
Entrée : 10 euros/gratuite si vous êtes déguisé

Institut hongrois de Paris
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.fr/

Récital d'orgue : Péter Kováts le 3 février 2008 à l'Eglise de la Madeleine

Quartier juif de Budapest - L'action des Mardis hongrois de Paris dans la presse hongroise

L'action menée par l'association des Mardis hongrois de Paris pour la sauvegarde du quartier juif de Budapest a trouvé un écho certain dans la presse hongroise.

La revue hebdomadaire Elet és irodalom (Vie et littérature) publie intégralement la lettre ouverte au Président de la République de Hongrie et la pétition avec les 313 signatures (au moment du bouclage du journal).
A lire sur Elet és irodalom

"Les Hongrois de Paris défendent le vieux quartier juif de Budapest" titre le site dédié à l'architecture Epitészforum L'article est consacré aux lettres ouvertes adressées aux autorités hongroises.

Párizsi magyarok a régi pesti zsidónegyedért
"A budapesti világörökségi helyszín, különösen a régi pesti zsidónegyed megőrzése érdekében nyílt levelet intézett Sólyom László köztársasági elnökhöz, Gyurcsány Ferenc kormányfőhöz és Demszky Gábor budapesti főpolgármesterhez a magyar kultúra párizsi népszerűsítésével foglalkozó Mardis hongrois de Paris (Párizsi magyar keddek) nevű francia kulturális egyesület - tudatta Jean-Pierre Frommer egyesületi elnök." La suite sur Epitészforum

Le quotidien hongrois de langue anglaise Budapest Times titre quant à lui "Des personnalités françaises font pression pour sauver le quartier juif de Budapest".
French personalities press for saving Budapest's Jewish quarter
Paris, January 9 (MTI) - Over 300 French intellectuals asked President Laszlo Solyom, Prime Minister Ferenc Gyurcsany and Budapest Mayor Gabor Demszky to help save the World Heritage sites of Budapest, including the old Jewish quarter, Jean-Pierre Frommer, head of the French cultural association popularising Hungarian culture in Paris, told MTI on Wednesday. The petition of Mardis hongrois de Paris (Hungarian Tuesdays in Paris) sent to Budapest earlier this week was signed by 313 public personalities, including mayors, writers, architects, conservationists and NGO presidents." La suite sur Budapest Times

Le quotidien national Népszava du 9 janvier 2008 titre quant à lui :
"Des personnalités de la société française pour la défense du vieux quartier juif"
La pétition a recueilli plus de 300 signatures
Une lettre ouverte, visant à la préservation du Patrimoine mondial, en particulier du vieux quartier juif de Budapest a été adressée à László Sólyom, Président de la République, Ferenc Gyurcsány, chef du gouvernement et Gábor Demszky, maire de Budapest par l'association des Mardis hongrois de Paris, association française dont le but est de diffuser la culture hongroise à Paris, selon Jean-Pierre Frommer le président de cette association.

Francia közéleti személyiségek a régi pesti zsidónegyedért
A petíciót több mint 300-an írták alá
A budapesti világörökségi helyszín, különösen a régi pesti zsidónegyed megőrzése érdekében nyílt levelet intézett Sólyom László köztársasági elnökhöz, Gyurcsány Ferenc kormányfőhöz és Demszky Gábor budapesti főpolgármesterhez a magyar kultúra párizsi népszerűsítésével foglalkozó Mardis hongrois de Paris (Párizsi magyar keddek) nevű francia kulturális egyesület - tudatta szerdán Jean-Pierre Frommer egyesületi elnök.
La suite de l'article dans Népszava du 9 janvier 2008

La chaîne de radio nationale Kossuth Rádio a elle-même consacré une chronique au problème de la destruction du quartier juif évoquant l'action des Mardis hongrois de Paris le 10 janvier 2008 à 15 h 34. Elle peut être écoutée sur le site de la radio.
MR1-Kossuth Rádió hangtár http://real1.radio.hu/kossuth/

La dernière liste des signataires de la pétition est visible sur http://patrimoinebudapest.blogspot.com/

Toute l'information sur la défense du quartier juif de Budapest sur le site Sauvez Budapest

Prochaine soirée des Mardis hongrois de Paris avec l'Association pour une école hongroise le 22 janvier 2008




La prochaine soirée des Mardis hongrois de Paris sera organisée avec l'Association pour une école hongroise. Elle aura lieu le 22 janvier 2008 à partir de 20 heures à la brasserie "A Saint-Jacques" 10, rue Saint Martin 75004 Paris Métro Châtelet.

Ce sera l'occasion pour nos amis de présenter leur activité depuis plusieurs années et les résultats encourageants obtenus. Rappelons qu'ils militent pour l'ouverture d'une section hongroise au sein du prestigieux Lycée international de Saint-Germain en Laye. Il reste encore un peu de chemin à parcourir et notamment disposer d'un nombre significatif d'enfants candidats à une scolarisation dans les futures classes de hongrois.
Ce sera aussi l'occasion de rencontrer les enseignants qui donnent déjà des cours de langue hongroise aux enfants dans le cadre de l'école du dimanche de l'association.

Toute l'information, le calendrier des prochaines soirées et les photos sont visibles sur le site http://monsite.orange.fr/mardishongrois/

***L'association pour une école hongroise communique***

Szeretettel várunk mindenkit a Mardi Hongrois január 22.-ki találkozoján, ahol beszámolunk több éves tevékenységünkröl és a magyar szekcio érdekében tett lépéseinkröl. Tanáraink is elmesélik hogyan tanitják gyermekeinket.

Ahhoz, hogy a magyar szekcio megnyilhasson szükségűnk van rátok! Gyertek minnél többen !

Baráti üdvözlettel

Boulet-Stefan Hajnalka, elnök

Ginsztler-Bertrand Kriszta, titkár-kincstáros

Tanáraink: Veress Gyöngyi -"János Vitéz csoport" (7 évtöl) magyar szekcio elökészitö csoport,

Boda Fanni "Ludas Matyi csoport" 5-tôl 7 évig,

Bábosik Diána "Pompom csoport" 3-tol 5 évig

http://www.ecolehongroise.fr/

Magyar Szekcio gyermekeink számára Franciaországban

Egyesületünk a francia főváros, Párizs egyik külvárosában, Saint-Germain-en-Laye-ben működik. Hivatalosan 2004 decemberében lettünk bejegyezve, amit több hónapos működés előzött meg.

Célkitűzésünk –a már több éves vasárnapi iskolánkon kívűl - a magyar irodalom és történelem hivatalos oktatása gyermekeink számára. A Saint-Germain-en-Laye-ben működö nemzetközi iskolában ennek feltételei adottak.

Mint azt történelmünk során megtapasztalhattuk, a trianoni békeszerződés után a határon túlra szakadt közel 3 és fél millió magyarnak létszükséglet volt és maradt a magyar nyelvű oktatás. Széchényi István, szállóigévé lett mondatában, így fogalmazza ezt meg: "Nyelvében él a nemzet".

A maastricht-i szerződéssel, 1992 február 7-én, létrejött az Európai Úniós polgárság intézménye, amely nemcsak választójogot biztosít de, a közösségen belül, szabad költözködés és szabad tartózkodás jogát is. Az Európai Úniónak köszönhetően Európa átalakul de Széchényi mondata ma sem vesztette el aktualitását. Az Európa nyugati részén egyre nagyobb számban élő magyarok számára is komoly üzenete van.

A Franciaországban élő francia-magyar családok számára fontos a gyökerek átadása, szerintünk oktatni és ápolni kell mindkét nemzet sajátosságait. Ha gyermekeink ugyanúgy elsajátíthatják a magyar irodalmat és történelmet ahogyan a franciát, -igy a felnővő nemzedék nyitottabbá és felkészültebbé válhat a két országot érintő kérdések tekintetében –mint például a gazdasági, kereskedelmi és a kúltúrális kapcsolatok terén.

Olyan kétkúltúrájú európai polgárok kerülhetnek ki ezáltal a Saint-Germain-en-Laye gimnázium padjaiból -amely Franciaország harmadik legjobb állami iskolája, és ahol már 13 nemzeti tagozat működik-, akik nemcsak hídat teremthetnek a két ország népe között, de hordozoi és hírvívői lehetnek mindkét ország kúltúrájának és jó hírének szerte a világban.

A magyar szekcio létrehozása, tehát megtanítani gyermekeink számára a magyar irodalamat és történelmet a francia oktatással párhuzamosan, ezáltal példaértékű lehet.

dimanche 20 janvier 2008

Inquiétant non ?

Vu ce graffiti sur une affiche publicitaire dans le métro parisien.
Qui menace ainsi la Hongrie ? Pourquoi tant d'agressivité ?

Dossier K. de Imre Kertész : quelques phrases relevées au fil de la lecture

Au hasard de la lecture du dernier roman de Kertész paru en français qui prend la forme des dialogues socratiques, on peut lire des choses comme :

"Et toi, tu crois en Dieu ?

Je ne peux pas te répondre à brûle-pourpoint, mais ça n'a pas d'importance. Parce que, moi aussi, j'ai un sentiment religieux naturel : finalement, on doit des remerciements à quelqu'un pour notre vie, même s'il se trouve qu'il n'y a personne pour les recevoir." p. 36

ou encore plus loin :

"Et tu es quoi, selon tes convictions ?

Un juif. Mais un juif qui n'a plus rien en commun avec les façons de vivre des juifs connues avant Auschwitz. Ni avec les juifs archaïques, ni avec les assimilés, ni avec le sionistes. Ni même avec Israël. Et c'est peut-être le plus difficile à dire ..." p. 116

Voir aussi la présentation de Dossier K. et la critique dans Le Monde des livres du 18 janvier

Dossier K. d'Imre Kertész
Paru chez Actes Sud le 4 janvier 2008
Traducteur : Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles ZarembaPrix : 19.00 €

vendredi 18 janvier 2008

Musiques de films - Thibault de Barsony - Le Chantier le 16 février 2008


Un bon plan qui m'est communiqué par Klari rédactrice en chef de l'essentiel guide de nos sorties le Klariscope

16 février 2008 de 17 h à 20 h
le Chantier 24 rue Hénard 75012 Paris

Les dribbles d’Esterházy

"Marton Esterházy, qui fut international de l'équipe de football hongroise dans les années 1980, était-il un avant-centre robuste qui file droit vers le but sans se poser de questions ou bien un joueur du type feu follet, lutin insaisissable qui multiplie les dribbles, les crochets, les détours, comme le furent en France Tigana ou Giresse dans l'équipe de Platini qu'il eut sans doute à affronter? Une chose est sûre: le frère aîné du footballeur, Péter Esterházy, mathématicien de formation et écrivain de profession, s'inscrirait à nos yeux dans la seconde catégorie. Non en football, puisqu'il ne dépassa jamais le niveau de la quatrième division, mais en littérature." Un article de Frédéric Vitoux dans Le Nouvel Observateur du 17 janvier 2008 à propos de «Voyage au bout des seize mètres», par Péter Esterházy, trad. du hongrois par Agnès Jarfas, Christian Bourgois, 192 p., 23 euros. Voir aussi le Blog des Mardis hongrois sur le même sujet

jeudi 17 janvier 2008

Kertész contre Kertész

"Jamais sans doute Imre Kertész ne se sera tant livré. Avec une simplicité et une probité intellectuelle sans faille. Citant Gombrowicz, Kertész parle des "gens avec lesquels on rapetisse". De sa fréquentation, au contraire, on sort immanquablement grandi."
C'est la conclusion d'un article à lire dans Le Monde des livres du 17 janvier 2008
L'article fait l'éloge du dernier livre d'Imre Kertész paru en france Dossier K.

mercredi 16 janvier 2008

Rózsa Mihály, correspondant de presse à Paris de Népszabadság à partir du 1er février 2008

Kedves barátaim,
február 1-től a Népszabadság párizsi tudósítójaként dolgozom. Kérem, ha bármilyen magyar vonatkozású eseményről értesültök, osszátok meg velem a 06.68.60.09.70-es telefonszámon vagy a rozsamihaly@yahoo.com e-mail címen. Köszönöm az eddigi együttműködést és nagyon számítok rátok a jövőben is.
Kérem továbbá, ha tudtok segíteni egy szimpatikus kis lakást találni Párizsban, keressetek meg!

Chers amis,
A partir du 1er février je suis le correspondant parisien du quotidien hongrois Népszabadság. Si vous avez des informations sur des événements "hongrois" en France, n'hésitez pas à me contacter au 06.68.60.09.70 ou au rozsamihaly@yahoo.com
Je compte sur vous!
Par ailleurs, si vous pouvez m'aider à trouver un petit appartement sympathique à Paris, contactez-moi!

RÓZSA Mihály
Párizsi Magyar Intézet/Institut Hongrois de Paris
92, rue Bonaparte, F-75006 Paris
Tél.: +33(0)1.43.26.11.09 Fax: +33(0)1.43.26.89.92.
Portable/mobil: +33(0)6.68.60.09.70

mardi 15 janvier 2008

La "réforme" des systèmes de santé, en Hongrie comme en France...

"Les réformes de la santé choquent la société… Il y a un an le prix des visites, vizitdíj, le forfait journalier, les fermetures d'hôpitaux, les débats politiques, le référendum, la création de caisses d'assurances, tout cela bouleversait l'opinion publique....

Le gouvernement n'investit pas dans la santé, il en réduit les crédits et la conséquence en est que les ambulances arrivent avec un grand retard ou qu'elles n'arrivent jamais et que les patients ne vont pas chez le médecin à cause du coût des visites.

Il faudrait d'abord améliorer vraiment notre hygiène de vie parce qu'on est en tête de liste pour ce qui concerne les maladies cardiaques et les tumeurs. Et ces faits ne sont pas le résultat de la cruauté de notre destin ou de l'injustice mais de notre vie déséquilibrée et d'un système de santé déficient et inadapté.
On a besoin de réformes, mais il ne faudrait pas dépecer complètement le système précédent sans prendre en considération les patients et les professionnels de santé."
M. KAVAI (www.lepetitjournal.com - Budapest) mardi 15 janvier 2008

Extrait d'un article paru dans
Le petit journal de Budapest

lundi 14 janvier 2008

Dossier K. de Imre Kertész

La présentation de l'éditeur

Après qu'Imre Kertész eut reçu, en 2002, le prix Nobel de littérature, quantité de rumeurs circulèrent au sujet de son existence.
La plupart confondaient la vie du héros d'Etre sans destin avec celle de son auteur. Voilà pourquoi, dans Dossier K., Imre Kertész révèle ce que son oeuvre occulte. Lors d'un dialogue avec un ami (ou alter ego), l'enjeu devient palpable : la vérité autobiographique existe-t-elle ? Néanmoins, pour le lecteur, la découverte est immense - l'humour et le détachement de l'auteur invitent à le rencontrer sous un autre jour, presque intimement.
Tout en suivant la chronologie d'une vie meurtrie puis ressuscitée, ce "roman platonicien" s'arrête sur des expériences essentielles, celles qui sont à l'origine de l'oeuvre littéraire d'Imre Kertész.

L'homme est né en 1929 ; l'écrivain en 1961, lorsqu'il entreprend la rédaction du roman Etre sans destin. Quinze ans le séparent alors des événements auxquels il tente de survivre grâce à l'écriture : adolescent, il est déporté dans le camp de concentration d'Auschwitz. Pendant quarante ans, il vit avec sa femme dans un studio minuscule, en marge de la société hongroise. Il écrit son oeuvre dans l'ombre, et gagne sa vie avec des comédies musicales, des pièces de boulevard et des traductions. En 2002, l'Académie suédoise lui décerne le prix Nobel de littérature. Actes Sud est l'unique éditeur en France de cet écrivain européen de premier plan.

Paru chez Actes Sud le 4 janvier 2008

Traducteur : Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba
Prix : 19.00 €

samedi 12 janvier 2008

Entretien avec Imre Kertész dans la revue Transfuge du mois de janvier 2008

"Entretien
Transfuge n°19 / Janvier 2008

Imre Kertèsz

Il avait seulement 15 ans quand il fut déporté à Auschwitz. Toute sa famille disparut dans les camps. Cette terrible expérience a nourri l'oeuvre d'Imre Kertész, prix Nobel de littérature en 2002. Après « Etre sans destin », paru en 1975, un roman largement autobiographique qui suscita de violentes critiques, l'écrivain hongrois se penche à nouveau sur sa propre histoire dans « Dossier K », dont la traduction française sort ce mois-ci. Une sorte de dialogue avec lui-même dans lequel il rend toute sa logique à une vie ponctuée de hasards.

IMRE KERTESZ A dit en 2002, lors de son discours devant l'Académie suédoise, « qu'il ne s'est rien passé depuis Auschwitz qui ait annulé Auschwitz, qui ait réfuté Auschwitz ». Kertész est, selon ses propres dires, l'auteur d'un seul thème, la Shoah. Mais avec le sens du paradoxe qui est le sien, il ajoute que tout écrivain est aujourd'hui un écrivain de l'Holocauste. Il ne voit pas dans ce cataclysme « un conflit inextricable entre les Allemands et les Juifs ». Il ne considère pas l'extermination des Juifs d'Europe comme un chapitre aux tragédies précédentes. Il ne l'envisage ni comme « un pogrom d'une ampleur plus grande que les autres » ni encore comme les conditions de la fondation d'un Etat juif." Extrait d'un entretien paru dans la revue Transfuge

jeudi 10 janvier 2008

Voyage au bout des seize mètres de Péter Esterházy

Peter Esterhazy, écrivain footballeur
C'est sous ce titre que le quotidien Le Monde publie un article sur le dernier livre de Péter Esterházy paru en France.

"Jai été footballeur avant de devenir écrivain." Cette déclaration, que Peter Esterhazy appelle "position de base", est l'étonnante révélation d'un des plus grands auteurs hongrois actuels dont la virtuosité est jalonnée de prix littéraires. Pourtant, c'est elle qui lui permet de composer un des livres les plus déroutants sur le football. On est loin de l'analyse d'un intellectuel : "Ce jeu, j'y joue, même quand je ne fais que le regarder. Je ne le regarde jamais de l'extérieur. Je ne le regarde pas pour le voir mais parce qu'il existe." Posé comme un absolu, le football n'est pas seulement vu comme un sport, un enjeu commercial ou un enclos de corruption, il devient le révélateur de la condition humaine : "Les problèmes du football sont les problèmes du monde." La suite de l'article sur Le Monde du 10 janvier 2008

VOYAGE AU BOUT DES SEIZE MÈTRES (UTAZÁS A TIZENHATOS MÉLYÉRE) de Peter Esterhazy. Traduit du hongrois par Agnès Jarfas. Ed. Christian Bourgois, 192 p., 23 €.

Sur les traces de Bartók à Meaux (77) samedi 12 janvier 2008

Pour commencer l’année aux couleurs de l’humanisme et du métissage musical,
RENDEZ-VOUS à la…

Médiathèque Luxembourg de Meaux (77)
Samedi 12 JANVIER à 17H00
Pour un Concert-Conté
« Sur les traces de Bartók »

Par le Quatuor 44
Katalin Gyenis, chant
Benoît Josse, violon,
Simon Thiérée, violon & bratsch
András Vigh, vielle à roue & paroles

Entrée gratuite, réservation au 01.64.36.40.50
Renseignements sur le spectacle au 01.42.08.35.15

mercredi 9 janvier 2008

Lettre ouverte au Président de la République de Hongrie pour la sauvegarde du quartier juif de Budapest

Paris, le 7 janvier 2008

Jean-Pierre Frommer
Président de l'Association
des Mardis hongrois de Paris

à

Monsieur László Sólyom
Président de la République de Hongrie
Köztársasági Elnöki Hivatal,
Sándor Palota,
1014. Budapest Szent György tér 1.
Hongrie

Objet : Lettre ouverte à propos de la situation dans le quartier juif de Budapest
P.J. Une pétition

Monsieur le Président,

Je vous écris cette lettre en tant que président de l'Association des Mardis hongrois de Paris, association dont l'un des buts est de défendre et de promouvoir la culture hongroise à Paris. Nous sommes persuadés que cette culture est d'une richesse extraordinaire, qu'elle a apporté et qu'elle continue d'apporter une contribution non négligeable à la culture mondiale. C'est pourquoi nous essayons, à notre faible mesure, d'en assurer le rayonnement à Paris et en France. En témoignent par exemple quelques évènements récents à Paris comme la soirée « Hommage à Sándor Ferenczi » que mon association a organisée aux côtés de psychanalystes et qui a réuni environ 200 personnes et aussi le très beau festival de littérature hongroise.

J'en viens donc à la raison de mon courrier.

Nous suivons depuis maintenant quelques années avec beaucoup de tristesse, de stupéfaction et parfois de colère ce qui se passe dans le « quartier juif » de Budapest. Ce qui se déroule là-bas n'est pas digne d'un pays moderne et civilisé. Ce que la guerre, le nazisme et le stalinisme n'ont pas réussi à détruire est en train de disparaître sous nos yeux. Il s'agit de pans entiers de l'architecture et de l'urbanisme du 19ème et du début du 20ème siècle qui partent en poussière. Il s'agit de tout un tissu urbain historique, social, culturel, cultuel qui est dénaturé, abattu, perdu à tout jamais.

Il s'agit d'un patrimoine unique au monde d'une très grande richesse dont apparemment les décideurs hongrois ne mesurent absolument pas la valeur culturelle et économique. Je ne peux expliquer autrement le train de démolitions qui va en s'accélérant.

Ma virulence vous paraîtra peut-être exagérée, m'adressant aux plus hautes autorités politiques de votre pays, mais elle est à la mesure du scandale et je ne peux comprendre que la Hongrie laisse ainsi disparaître ce qui n'appartient pas seulement aux Hongrois mais à l'humanité entière. Il s'agit d'un patrimoine mondial, même si une partie seulement du secteur concerné est inscrit au Patrimoine de l'UNESCO. Nous ne pouvons aujourd'hui nous retrancher derrière nos frontières nationales pour dilapider un capital mondial.

Il faut arrêter les dégâts. Je ne fais pas seulement appel à votre sens de la culture mais aussi à votre compréhension des enjeux économiques à long terme.

Inversez les choses, c'est en votre pouvoir : fixez un moratoire sur toute démolition dans le secteur concerné, faites établir un plan de réhabilitation urbain soucieux de la préservation et de la mise en valeur de cet ensemble architectural et urbain que constitue le « quartier juif ».

L'argument communément avancé par les décideurs justifiant ces démolitions est un argument économique. N'y aurait-il pas d'argent pour faire les réhabilitations nécessaires ? Je pense qu'on sacrifie l'intérêt économique à long terme de la collectivité y compris celui des investisseurs, à des bénéfices à très court terme, à courte vue, qui ne profitent qu'à une minorité, sans égards d'ailleurs pour les habitants qui sont chassés de leurs logements. Cet argument mérite d'être donc réexaminé. Ce quartier recèle un potentiel touristique extraordinaire et pourrait constituer un pôle de développement à l'instar d'autres quartiers du même type. Ce qui a été possible par exemple dans le quartier du Marais à Paris ou dans bien d'autres villes européennes ne serait-il pas possible en Hongrie ? La loi Malraux a permis de sauver ce quartier riche en histoire et en architecture par des séries de mesures dont, à ma connaissance, des incitations fiscales. Aujourd'hui le Marais draine une affluence touristique et commerciale parmi les plus importantes de Paris.

Je ne veux pas croire que les Hongrois qui ont donné des Imre et André Kertész, des Attila József, des János von Neumann ou des Ödön Lechner aient moins d'imagination que d'autres peuples.

Au nom des signataires de la pétition, je vous demande d'imaginer d'autres solutions que celle de la destruction systématique d'un patrimoine qui nous est cher.

Il faut de l'argent, certes, mais il est possible de se le procurer, car la réhabilitation est un processus à long terme et les dépenses sont ainsi lissées sur plusieurs années (quelle que soit la réhabilitation, elle ne peut se réaliser qu'à moyen ou long terme) et il faut surtout une volonté politique.

La décentralisation de l'urbanisme a donné semble-t-il trop de pouvoir aux maires d'arrondissement. Dans cette situation, c'est à l'Etat hongrois et à Budapest-capitale de mettre les garde-fous qui protègent l'intérêt national et le patrimoine mondial. Cette volonté politique pourrait se manifester par une réglementation stricte adaptée à la nature de patrimoine mondial du secteur.

En tant qu'Association des Mardis hongrois de Paris, nous avons fait signer une pétition au Directeur du Patrimoine de l'UNESCO que je vous adresse ci-jointe. Vous pourrez y voir les noms de personnalités importantes de la culture, des arts et lettres, des experts de l'aménagement, de l'architecture et du patrimoine, des personnalités politiques, des scientifiques, des avocats éminents, mais aussi de simples particuliers comme moi qui ne comprennent pas. Cette pétition a recueilli à ce jour 313 signatures. Nous continuerons à agir pour mobiliser l'opinion publique jusqu'à ce que des mesures significatives soient prises parce que nous ne pouvons rester indifférents à ce gaspillage.

Suite à l'action de l'association Ovás! relayée par celle des Mardis hongrois de Paris, une mission d'expertise de l'UNESCO-ICOMOS s'est rendue du 5 au 7 novembre 2007 à Budapest pour faire un diagnostic sur la situation au regard de la conservation du Patrimoine mondial. Nous souhaiterions avoir connaissance de ce rapport d'expertise.

En espérant que notre requête rencontre votre attention et une prise de conscience des enjeux liés à ces destructions,

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération respectueuse.

Jean-Pierre Frommer

Président de l'Association

des Mardis hongrois de Paris



Le même courrier est adressé simultanément à Monsieur Ferenc Gyurcsány, Premier Ministre de la République hongroise et à Monsieur Gábor Demszky, Maire de Budapest.

dimanche 6 janvier 2008

Olivier Robin, Sébastien Jarousse et Emil Spanyi Mardi 15 janvier à 21h00 au Sunside

Emil SPANYI - piano ; Olivier ROBIN - batterie ; Olivier BOGE - sax alto ; Jean-Daniel BOTTA - c.basse ; Sébastien JARROUSSE - saxophones

Le batteur Olivier Robin et le saxophoniste Sébastien Jarrousse co-leaders du quintette, déjà remarqués lors de la sortie du premier album « Tribulation » accompagnés du franco-hongrois Emil Spanyi, restent inspirés par Coltrane, Shorter et Branford Marsalis. Ce remarquable quintette, avec les nouvelles étoiles du jazz poursuit son ascension. Ensemble, ils illustrent parfaitement le renouveau du jazz français version hard-bop. Swing à l'extrême.

Sunset-Sunside Jazz-Club
60 rue des Lombards 75001 Paris

Infoline :
sunset +33 (0)1 40 26 46 60
sunside + 33 (0)1 40 26 21 25

ACCÈS Métro Châtelet (sortie place Ste Opportune) lignes 1-4-7-11-14
RER A et B Châtelet - Les Halles

http://www.sunset-sunside.com/

mardi 1 janvier 2008

István Sándorfi s'est éteint


István Sándorfi, artiste-peintre d'origine hongroise s'est éteint dans sa 59ème année. Peintre de renommée internationale, il est décédé le 26 décembre dans un hôpital parisien d'une maladie qui l'a emporté rapidement.
Un dernier hommage lui sera rendu le 2 janvier à 14 h 30 en l'Eglise Sainte Elisabeth 195 Rue du Temple à Paris 3ème, ses cendres partiront en Hongrie selon ses dernières volontés.

Elhunyt Sándorfi István magyar születésű, világhírű festőművész egy párizsi kórházban december 26-án. 59 évesen gyors lefolyású betegség vitte el - tájékoztattak lányai: Ange és Eve Párizsból.
Sándorfi Istvántól 2008. január 2-án Párizsban vesznek végső búcsút, majd - utolsó kívánságának megfelelően - hamvait Magyarországra hozzák, és helyezik végső nyugalomra.
Source Stop.hu

Életének 59. évében elhunyt Sándorfi István, magyar származású festőművész. A világhírű alkotót szerdán egy párizsi kórházban érte a halál - nyilatkozta a debreceni Modern és Kortárs Művészeti Központ pénteken.
A hiperrealizmus nagy hatású megújítójaként számon tartott Sándorfi Franciaországban és az Amerikai Egyesült Államokban a legnépszerűbb kortárs festőművészek közé tartozott; Koppenhágától Los Angelesig a világ számos nagy galériájában bemutatták műveit. Magyarországon egyetlen gyűjteményes kiállítása volt, ezt a debreceni Modem rendezte idén tavasszal. A tárlat megnyitóján betegsége miatt nem tudott részt venni, de május elején elutazott Debrecenbe és dedikálta a Modemben a kiállítás alkalmából megjelent életmű-katalógusát.
Source Hirtv.hu

Pour découvrir ses oeuvres voir le site Friends of Sándorfi Art Works http://www.fosaw.com/ ou encore http://www.artelibre.net/ARTELIBRE1/SANDORFI/sandorfi.htm

Produits hongrois à Paris chez Adriana et Margot

Pendant que certains festoyaient pour enterrer l'année 2007 (à mon sens pas le meilleur cru de ces dernières décennies) ou pour fêter la bissextile qui débute aujourd'hui, votre serviteur, lui, parcourait les rues glaciales de la capitale, impénétrable au froid, aux liesses populaires, aux divertissements subalternes, pour rechercher avec une belle ténacité et une belle abnégation, les bonnes adresses où s'approvisionner en produits hongrois.
Et voici sa dernière découverte. Il s'agit d'un traiteur polonais certes. Mais dans la jolie petite boutique d'Adriana et Margot nichée dans un coin caché du 11ème arrondissement, on peut trouver du Tokaji, du salami, du tarhonya (toutefois il n'en restait plus au moment de son passage). On peut aussi y commander du Gulyás (goulache).
Une adresse donc à essayer. Si les produits sont aussi bons que l'accueil est sympathique alors...
14, rue des Goncourt 75011 Paris tél. 01 47 00 64 50
http://adriana.margot.free.fr/
e-mail : adriana.margot@free.fr

Le blues des ex-gardes-frontières hongrois

"Ce 1er janvier, les gardes-frontières hongrois ont la gueule de bois. Leur corps est officiellement dissous et ses 10 500 hommes intégrés à la police nationale ou mis à la retraite. A Rösszke, à la frontière entre la Hongrie et la Serbie, le lieutenant-colonel Gábor Eberhardt et ses hommes troqueront ainsi leurs épaulettes et leurs écussons verts pour l’uniforme bleu de la rendörség («police»). " Un article de Florence La Bruyère à lire dans Libération du 1er janvier 2008