lundi 28 février 2022

Dialogue avec Anna Stein 18 mars 2022 à 19 h 30 - Institut Liszt


Institut Liszt 92 Rue Bonaparte 75006 Paris

A l’occasion de la parution de son ouvrage autobiographique La vie d’Anna Stein ou comment devenir un ancêtre aux Éditions Le lys bleu, Valéria Fekete, historienne de l’art interroge Anna Stein sur son parcours artistique et humain.

La vie d’Anna Stein retrace le chemin d’une existence à travers le XXe siècle. De la Hongrie des années 30 au milieu des années terribles de la Seconde Guerre mondiale, s’ensuivent celles du stalinisme pour enfin arriver en France après la Révolution de 1956 où l'auteure s’implantera. Tout ce parcours en vue de devenir artiste, oui, c’est l’amour de la peinture qui a attiré Anna Stein à Paris. Toutefois, son art lui a permis de traverser des océans et des continents. Ses expositions et ses découvertes des civilisations l’ont fait vivre et ont nourri ses œuvres.

Dans ce témoignage de vie, Anna Stein décrit la lutte qu’elle a menée en tant que femme, mère et compagne d’un homme sans renoncer à son désir d’art. Les traditions de sa famille, contraires à ses choix, la poussent à affronter son ancêtre. Cette bataille l’a armée pour faire face aux obstacles et se hisser à la hauteur de la grande parentèle des créateurs.

Entrée libre (avec masque et pass sanitaire)
Réservation obligatoire : reservation@instituthongrois.fr
01 43 26 06 44

L'Analphabète d'Agota Kristof du 10 au 13 mars 2022 - International Visual Théâtre

 

International Visual Théâtre 7 Cité Chaptal, 75009 Paris

L'IVT - International Visual Théâtre vous présente L'Analphabète d'Agota Kristof, spectacle bilingue français / langue des signes française, mis en scène par Anne de Boissy du 10 au 13 mars.

  • jeudi 10 mars 14h (scolaire) et 19h
  • vendredi 11 mars 20h
  • samedi 12 mars 18h
  • dimanche 13 mars 16h

Texte d’Agota Kristof - Editions Zoé
Mise en scène : Anne de Boissy
Traduction, adaptation vers la LSF : Géraldine Berger, Isabelle Voizeux
Jeu : Anne de Boissy, Isabelle Voizeux
Collaboration artistique : Nicolas Ramond
Costumes : Mö De Lanfé
Lumières, scénographie : Denis Chapellon
Production, diffusion : Lucile Béroujon
Production Les Trois-Huit
Coproduction TNP Villeurbanne

Dans L’Analphabète, Agota Kristof raconte son exil de la Hongrie vers la Suisse en 1956, son statut de réfugiée, le «désert social et culturel» dans lequel elle se retrouve, son parcours pour devenir écrivain et son choix d’écrire en français, langue qu’elle considère comme «ennemie», plutôt que dans sa langue maternelle, le hongrois.

Je pense alors à ce que me disent les artistes sourd.e.s avec lesquel.le.s je travaille : pourquoi la Langue des Signes Française (LSF), et avec elle la culture sourde, sont-elles si peu représentées dans le monde des arts ?
Le «désert culturel» dans lequel se trouve aujourd’hui la LSF a lui aussi une histoire. Raconter sur scène L’Analphabète avec ces deux langues françaises, interprétées simultanément par une actrice sourde et une actrice entendante est une façon de poser cette question.

Anne de Boissy

Durée : 1 heure
Plus d'informations : ivt.fr
Réservation : production@nth8.com | 04 78 78 33 30 (Lucile Béroujon)

La Hongrie restera à l'écart du conflit entre l'Ukraine et la Russie-Orban

"BUDAPEST, 27 février (Reuters) - L'intérêt de la Hongrie est de rester en dehors du conflit militaire entre Kiev et Moscou, a annoncé dimanche le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, qui a réaffirmé que son pays n'enverrait pas d'arme à l'Ukraine voisine mais viendrait en aide aux réfugiés.

Viktor Orban a déclaré à la télévision d'Etat que son gouvernement se concentrerait sur les intérêts de la Hongrie et prendrait des décisions qui leur permettront "de rester en dehors de ce conflit". (Reportage Krisztina Than, version française Laetitia Volga)" Source : zonebourse.com

Guerre en Ukraine : en Hongrie, les bénévoles s'organisent pour accueillir les réfugiés

"Depuis le déclenchement de l'invasion russe jeudi, au moins quelque 368 000 Ukrainiens ont fui les combats, selon le Haut commissariat aux réfugiés. Ils rejoignent plusieurs pays européens comme la Pologne ou la Moldavie. En Hongrie, la population s'organise pour les accueillir." Vidéo sur tv5monde.com

La Hongrie d'Orban accueille les réfugiés ukrainiens à bras ouverts

"Bols chauds de goulash, offres d'hébergement ou tout simplement un mot de réconfort: les Hongrois ont accouru ce week-end à la frontière avec l'Ukraine pour apporter leur soutien aux réfugiés poussés sur la route par l'invasion russe.

Même le Premier ministre souverainiste Viktor Orban, connu pour sa politique anti-migrants, a fait le déplacement et assoupli les strictes règles d'asile du pays.

C'est "un devoir moral", souffle Janos Molnar, qui attend au poste-frontière de Tiszabecs avec une pancarte écrite en ukrainien pour proposer le gîte à "ces gens qui ont vécu l'enfer"." La suite sur notretemps.com

Afflux massif de réfugiés ukrainiens dans les pays frontaliers

"Plusieurs centaines de milliers de réfugiés ukrainiens fuyant l'invasion de leur pays par la Russie de Vladimir Poutine ont afflué depuis jeudi dans des pays frontaliers, selon les autorités de ces pays d'accueil.

Selon une estimation de l'Onu, l'Union européenne doit se préparer à une crise humanitaire "de proportions historiques" en Ukraine, qui pourrait aboutir à "plus de 7 millions" de personnes déplacées à l'intérieur du pays si l'offensive russe se poursuit.

- Près de 370.000 réfugiés -

Quelque 368.000 réfugiés ont fui les combats en Ukraine depuis l'invasion russe déclenchée jeudi pour les pays voisins et leur nombre "continue à augmenter", ont indiqué dimanche les Nations unies." La suite sur dhnet.be

dimanche 27 février 2022

Cinq bonnes raisons de visiter Budapest, la perle du Danube

 Bijou d'architecture posé sur les bords du Danube, le Parlement. Anna Serrano/ Hemis.fr / Madame Figaro

"Marquée par une histoire aussi riche que tumultueuse, la capitale hongroise est un voyage incontournable pour qui veut comprendre les pays de l'ancien bloc de l'Est. Sa vie nocturne ne doit pas éclipser son patrimoine, des traditions fortes et un art de vivre à la langueur toute balkanique.

Le parlement et la couronne
Avec ses 18.000 m2, c'est l'un des bâtiments les plus photogéniques de Budapest. Le troisième plus grand parlement au monde semble littéralement flotter sur le Danube. Inspirée du palais de Westminster, sa construction débute en 1885, afin d'être inauguré à l'occasion du millénaire de la nation hongroise, l'année suivante. La nuit, l'imposante architecture néogothique se reflète dans les eaux du fleuve et répond aux ponts et au château, eux aussi baignés de lumière. Il faut absolument pénétrer dans ce lieu ne serait-ce que pour s'approcher de la sainte couronne hongroise, exposée sous la coupole. Représentée sur les armoiries du pays, vous la verrez également un peu partout dans la ville, notamment sur le pont Marguerite - un bel ouvrage en pierre et en fer de la société de construction des Batignolles. Selon la légende, c'est le pape Sylvestre II qui l'aurait envoyée au duc Étienne en 1001, en reconnaissance du nouveau royaume. De facture byzantine, elle daterait, en réalité, plutôt de la fin du XIIe siècle et aurait été réalisée à Constantinople." La suite sur lefigaro.fr

Frontière Ukraine-Hongrie : Les femmes et les enfants passent, les hommes pas

"Les réfugiés refluent par dizaines de milliers depuis l’Ukraine attaquée tous azimuts par la Russie. Dans la bourgade frontalière de Beregsurány, en Hongrie, on ne voit plus d’hommes passer, mobilisation générale oblige.

C’est ça le plus dur. D’avoir laissé un mari, un père derrière elles. Dans la nuit froide, une jeune femme qui préfère taire son nom essaie de rassurer sa fille de 4 ans qui pleure. Elles se sont arrêtées boire un thé chaud à l’un de ces barnums de fortune dressés par des habitants du coin, juste après le poste-frontière." La suite sur 24heures.ch (article payant)

La Hongrie se dit prête à accueillir tous les réfugiés ukrainiens

"Le Premier ministre hongrois a annoncé que son pays allait accueillir toute personne souhaitant entrer sur son territoire depuis l'Ukraine, même sans passeport.

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbàn, a annoncé que son pays allait accueillir toute personne souhaitant entrer sur son territoire depuis l'Ukraine, même sans passeport.

C'est ce qu'il a déclaré, samedi, aux journalistes, en marge de sa visite effectuée à la frontière entre la Hongrie et l'Ukraine, pour s'enquérir de la situation.

Orbàn a fait savoir que les affrontements en Ukraine se déroulent, pour le moment, loin du territoire hongrois, mais que la situation pourrait changer dans les prochains jours." La suite sur aa.tr.com

Réfugiés en Hongrie : « Mon cadeau d’anniversaire pour mon fils, c’est de l’avoir mis en sécurité »

"Dans la bourgade frontalière de Beregsurány, en Hongrie, la solidarité locale se met en place pour réconforter les réfugiés, majoritairement des femmes avec leurs enfants, qui affluent par milliers depuis l’attaque de l’Ukraine par la Russie.

La maison de la culture de la bourgade hongroise de Beregsurány, adossée à la frontière ukrainienne, a été reconvertie en centre d’accueil d’urgence. Samedi 26 février au matin, deux jours après le début de l’attaque russe de l’Ukraine, une cinquantaine de personnes y trouvent un peu de repos. Une mère lit une histoire à son fils, des enfants dorment sur des matelas de fortune, des adultes tentent de joindre des proches au téléphone et de s’organiser pour poursuivre leur route.

« J’ai trois places pour Nyiregyháza ! » lance un homme d’une soixantaine d’années qui s’est improvisé taxi bénévole. Lyudmila et ses deux enfants saisissent l’occasion, car c’est là-bas, à une heure de route, que l’attend une amie qui la conduira en Allemagne." La suite sur ouest-france.fr

Ukraine: Zelensky appelle Berlin et Budapest à avoir le "courage" de retirer la Russie du réseau SWIFT

"Le président ukrainien assure que "quasiment tous les pays de l'UE sont déjà pour l'exclusion de la Russie du SWIFT".

Le président ukrainien a appelé ce samedi l'Allemagne et la Hongrie à avoir le "courage" à approuver l'exclusion de la Russie du système interbancaire SWIFT, une mesure examinée par l'UE en réaction à l'invasion russe de l'Ukraine et à laquelle Berlin et Budapest sont réticents.

"Quasiment tous les pays de l'UE sont déjà pour l'exclusion de la Russie du SWIFT", a affirmé Volodymyr Zelensky dans une adresse vidéo. "J'espère que l'Allemagne et la Hongrie trouveront le courage de soutenir cette décision", a-t-il souligné." La suite sur bfmtv.com

Hongrie : à la frontière ukrainienne, les villageois se mobilisent face à l’afflux de réfugiés

"En Hongrie, les réfugiés ukrainiens, essentiellement des femmes et des enfants, affluent depuis toutes les régions d'Ukraine. Sur place, les locaux se mobilisent avec les moyens du bord, étant toujours sans nouvelle de Budapest. Reportage à la frontière . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

samedi 26 février 2022

"Il y a eu un hurlement dans le public" : la "Symphonie Pathétique" du compositeur russe Tchaïkovski huée lors d'un concert en Angleterre

"Une réaction qui a poussé le chef d'orchestre hongrois Gergely Madaras, de grand-mère maternelle russe, à prendre la parole en plein concert pour défendre la culture slave dans son ensemble.

Jeudi soir, jour où la Russie a démarré l'offensive militaire en Ukraine, le jeune chef d'orchestre hongrois Gergely Madaras dirigeait le Bournemouth Symphony Orchestra à Exeter (Angleterre). Un concert arrivé à son apogée avec la "Symphonie Pathétique" du compositeur russe Tchaïkovski, l'un des chefs-d'œuvre préférés de celui qui est aussi le directeur musical de l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL). Contre toute attente, "il y a eu un hurlement dans le public, avec quelques cris de la part de divers membres du public", critiquant le choix de l’œuvre, explique-t-il." La suite sur dhnet.be

Décès de l'ancien gardien de Charleroi Istvan Gulyas

"Ceux qui suivaient la compétition belge dans les années 90 s'en rappellent sûrement. Entre 1992 et 1996, les perches zébrées étaient protégées par un dernier rempart hongrois répondant au nom d'Istvan Gulyas. En quatre ans, il avait disputé 73 matches pour le compte de Charleroi et avait noué un lien très fort avec les supporters locaux.

Agé de 61 ans, le Hongrois est malheureusement décédé ce vendredi. C'est Charleroi qui a annoncé la nouvelle sur son site internet." La suite sur sportmagazine.levif.be

En Hongrie, le cœur disparu du sultan

"Invitation au voyage (01/03/2022)
Dans le sud-est de la Hongrie, aux abords de la frontière croate, s’érige la forteresse en pierre rouge de la petite ville de Szigetvár. Au XVIe siècle, cette cité se retrouve sur la route d’un des plus grands sultans de l’Empire ottoman qui mène ici sa dernière bataille…"
A voir sur arte.tv

Guerre en Ukraine: quelles conséquences pour les pays d'Europe centrale ?

"FIGAROVOX/ENTRETIEN - Alors que l'armée russe a attaqué Kiev, l'essayiste Max-Erwann Gastineau croit en la solidarité naturelle des peuples polonais et hongrois envers les Ukrainiens.

Diplômé en histoire et en relations internationales, Max-Erwann Gastineau analyse les rapports de force idéologiques au sein de l'Europe. Essayiste, il a publié Le Nouveau Procès de l'Est (éditions du Cerf, 2019).

FIGAROVOX. - Alors que Vladimir Poutine a envoyé ses troupes en Ukraine, dans quel état d'esprit se trouvent les pays d'Europe centrale ?

Max-Erwann GASTINEAU. - En 2008, lors de la crise géorgienne, Lech Kaczyński, alors président de la République de Pologne, mort depuis dans le crash d'un avion survolant la Russie, déclarait : «Aujourd'hui, la Géorgie est attaquée. Demain l'Ukraine. Après-demain les pays baltes. Et peut-être ce sera le tour de mon pays…». Ce discours, resté dans les mémoires de nombreux Polonais, résume assez bien l'état d'esprit qui règne en Europe centrale.

Depuis le début du conflit ukrainien, les réactions des chefs d'État et des gouvernements sont unanimes. Elles rappellent le poids de l'Histoire. «Nous nous souvenons bien, de par notre propre histoire, que de telles mesures contre des États voisins souverains ne conduisent jamais à la paix», déclarait notamment, mardi dernier, le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, en référence à l'invasion de Prague par les chars soviétiques en mai 1968. Connu pour ses proximités avec le président Poutine, le Chef du gouvernement hongrois, Viktor Orban, a affirmé son plein soutien aux mesures de sanction que le Conseil européen décidera d'adopter." La suite sur lefigaro.fr

Invasion de l'Ukraine - La Hongrie propose d'accueillir des pourparlers Russie-Ukraine

"(Belga) La Hongrie a offert vendredi soir d'accueillir à Budapest des pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine, au deuxième jour d'une invasion déclenchée par le président russe Vladimir Poutine.

Le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto a expliqué avoir appelé son homologue russe Sergueï Lavrov ainsi que le directeur de l'administration présidentielle ukrainienne Andriy Yermak. "Je leur ai proposé que les discussions se tiennent à Budapest, un lieu sûr" pour les deux délégations, a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook. "Ils m'ont remercié pour l'offre et ont dit qu'ils allaient l'étudier", a ajouté le ministre. "Nous espérons qu'un accord pour entamer les pourparlers sera trouvé dans les prochaines heures ou jours". La Hongrie, membre de l'Union européenne et de l'Otan, s'est rapprochée ces dernières années de Moscou sous l'égide du souverainiste Viktor Orban, qui a néanmoins condamné jeudi l'invasion." La suite sur rtl.be

La Hongrie annonce l'ouverture d'un corridor humanitaire pour les personnes fuyant l'Ukraine

"La Hongrie va ouvrir un corridor humanitaire pour les Ukrainiens ainsi que pour les ressortissants étrangers fuyant l'Ukraine, a annoncé vendredi le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce Peter Szijjarto.

Selon le ministre, les pays tiers qui ont demandé l'aide de la Hongrie pour rapatrier leurs citoyens chez eux sont l'Inde, l'Iran, l'Equateur, Israël, le Zimbabwe, les Maldives, la Mongolie et la Jordanie.

"Nous allons les laisser entrer sans visa et les emmener à l'aéroport international le plus proche, à savoir Debrecen (est de la Hongrie)", a déclaré le chef de la diplomatie hongroise dans un message vidéo publié sur sa page Facebook." La suite sur china.org.cn

La Hongrie tance la croisade de l’UE contre la viande et le vin

"Bruxelles affirme que certains aliments et boissons contribuent au cancer et, par conséquent, ne devraient pas être promus

La Hongrie a du mal à accepter le plan anti-cancer de la Commission européenne, car il vise à interdire la promotion de la viande rouge et du vin, entre autres mesures visant à réduire le risque de la maladie.

S’adressant aux médias dans la capitale belge lundi, le secrétaire d’État du ministère hongrois de l’Agriculture, Zsolt Feldman, a décrit la poussée de Bruxelles comme « inacceptable, « prétendant que la Commission européenne » ne cherche pas de solutions. » Le responsable a poursuivi en affirmant que restreindre la promotion de la viande rouge et du vin « ne favorisera pas des modes de vie sains ou la durabilité.” La suite sur news-24.fr

Vu de Hongrie - L’impérialisme guerrier de Moscou rappelle le temps de la domination soviétique

"Vladimir Poutine commet une agression caractérisée en bombardant l’Ukraine. Les ambitions du maître du Kremlin font ressurgir les nombreuses souffrances infligées aux Magyars par la Russie, explique le magazine conservateur Mandiner.

L’Ukraine est un État souverain reconnu par la communauté internationale comme par le droit international. En tant qu’État souverain, elle est en droit de défendre ses frontières. Depuis près d’une décennie, la Russie se délecte de bouts d’Ukraine. Ou plutôt, en avale de gros morceaux. D’un côté, elle s’est emparée unilatéralement de la Crimée. De l’autre, elle a installé des républiques qui lui sont entièrement dévouées dans l’est du pays.

La guerre contre l’Ukraine dure depuis des années. La Russie attaque l’Ukraine depuis longtemps. Les événements de ces deux derniers jours représentent une nouvelle étape de l’agression russe contre l’Ukraine. Les Russes ont mis les points sur les i en passant à l’offensive ce jeudi 24 février au matin. Après les échauffourées postmodernes, voici venue l’heure de la guerre classique. Ceux qui avertissaient depuis longtemps du risque d’un conflit avaient raison. Ceux qui ironisaient sur une possible agression russe ou en riaient ont eu tort.

“Écran de fumée”

Durant les époques plus respectueuses, soit la plus grande partie de l’histoire humaine, la partie attaquante essayait toujours de s’accrocher à un casus belli crédible et à un minimum spécifique pour justifier le déclenchement d’une guerre Dans la nuit du 31 août 1939, faute d’agression polonaise, l’Allemagne hitlérienne monta de toutes pièces une attaque sous fausse bannière..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

Guerre en Ukraine : fuir ou se battre, le dilemme des Ukrainiens à la frontière hongroise

"Reportage - Après 1 600 passages, jeudi, au moins 1 000 Ukrainiens ont fui à nouveau par la gare de Zahony, vendredi 25 février. Essentiellement des femmes et des enfants, alors que les hommes de 18 à 60 ans ont interdiction formelle de quitter le pays.

Qui a dit que les Hongrois ne savaient pas accueillir les réfugiés ? Vendredi 25 février, au cœur de la ville frontière de Zahony, dans l’extrême nord-est de ce pays d’Europe centrale, le ballet est incessant à la salle des fêtes. Pains, draps, eau, matelas, pizzas… Les dons affluent en continu pour soutenir les Ukrainiens qui fuient la guerre par cette petite commune installée sur le principal axe routier et ferroviaire qui mène à Budapest. « C’est non seulement la population de notre ville qui se mobilise, mais aussi celle de tous les villages alentour », salue le maire adjoint Miklos Lesku, en essayant de coordonner cette incroyable vague de générosité." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Viktor Orban, le pro-Poutine piégé par la guerre en Ukraine

"Le Premier ministre hongrois, proche de Moscou, se retrouve écartelé par la guerre en Ukraine. Briguant sa réélection début avril, il devra trancher entre le Kremlin et l'ancrage occidental de la Hongrie.

Nom de code : "Bouclier de l'Est 2022". Mercredi 23 février, alors que les Russes s'apprêtent à bombarder l'Ukraine, Viktor Orban rencontre son ministre de la Défense et les officiers pilotant l'opération de sécurisation des 140 kilomètres de frontière de la Hongrie avec l'Ukraine. Sur une carte projetée pendant la réunion, l'armée nationale envisage un afflux de quelque 600 000 réfugiés ukrainiens provoqué par l'invasion russe. 

Dès les premières heures de l'offensive, des centaines de piétons et de voitures ont convergé aux douanes de Zahony, Beregsurany et Tiszabecs, principaux points d'entrée vers la Hongrie. La plupart des candidats au passage étaient des Hongrois de Transcarpatie, oblast multiculturel et pauvre de l'extrême ouest de l'Ukraine. Le soir même, un décret du gouvernement hongrois offrait une protection temporaire à tous les arrivants de l'Ukraine voisine." La suite sur lexpress.fr

vendredi 25 février 2022

En Hongrie, Viktor Orban remet l’architecture de Budapest au goût du jour nationaliste

"Reportage
Le premier ministre nationaliste hongrois a lancé un vaste programme de rénovation urbaine dans la capitale. Un bouleversement architectural focalisé sur les lieux de pouvoir, gommant toute trace de l’ère communiste, quitte à réhabiliter le régime autoritaire de Miklos Horthy, de 1920 à 1944.

Ancien militaire, Emil Bakos fait fièrement visiter le chantier du rez-de-chaussée du magnifique bâtiment du Parlement au cœur de Budapest. « Le but est qu’il retrouve son état originel », explique le directeur adjoint du Parlement hongrois depuis 1994, en montrant les photos des cloisons bâties à l’époque communiste, et récemment abattues. « Nous avons l’intention de faire fonctionner le Parlement à la lumière de ce qui a été décidé au XIXe siècle », assure M. Bakos. Ces travaux constituent une des dernières étapes du programme de rénovation visant à faire retrouver à ce bâtiment son éclat de 1904.

Fréquenté avant la pandémie de Covid-19 par plus de 700 000 visiteurs du monde entier, le gigantesque bâtiment de style néogothique planté sur les bords du Danube est la principale attraction touristique de la capitale hongroise. Pourtant, peu des visiteurs qui parcourent en quarante-cinq minutes de visite guidée les gigantesques couloirs couverts de boiseries et de peintures symbolisant la Hongrie savent que l’ensemble du bâtiment ainsi que la place l’entourant ont été profondément remaniés depuis le retour au pouvoir, en 2010, de Viktor Orban." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Un risque d'exode après l'attaque à grande échelle de l'Ukraine

"L'attaque à grande échelle de l'Ukraine a rendu plus concret le risque d'un exode massif de ses habitants vers l'Europe de l'Ouest. En première ligne, la Pologne, et la Hongrie se montrent disposées à accueillir les réfugiés. Mais nul ne peut dire aujourd'hui quelle sera l'ampleur de la vague migratoire.

La brutalité de l'attaque russe sur l'Ukraine a jeté sur les routes des milliers de citoyens. D'impressionnantes files de voitures se sont formées dès la matinée de jeudi, tant à l'est du pays où les chars russes progressaient déjà, que plus à l'ouest, la capitale Kiev, se vidant progressivement d'une partie de ses habitants. « Au moins 100.000 personnes ont déjà dû fuir leur domicile et plusieurs milliers sont passés dans un pays voisin, comme la Moldavie, la Roumanie ou la Pologne » annonçait vendredi l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) alors que carburants, argent liquide et équipements médicaux commençaient à manquer dans certaines régions d'Ukraine.

L'Union européenne est « pleinement préparée » pour accueillir et héberger des réfugiés ukrainiens fuyant l'offensive russe, qui sont « les bienvenus » , a déclaré jeudi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se voulant rassurante et rappelant, dans le ton employé, une certaine chancelière allemande qui en 2015 avait recueilli des centaines de milliers de réfugiés syriens.

Si à l'époque les pays de l'est s'étaient montrés particulièrement rétifs à ouvrir leur porte aux Syriens et Afghans cherchant à échapper à la guerre, cette fois, la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie, tous frontaliers de l'Ukraine, se montrent beaucoup plus compatissants à l'égard de leurs quasi-frères d'histoire et de culture, menacés de retomber sous un joug dont eux-mêmes, anciens membres du Pacte de Varsovie et aujourd'hui membres de l'OTAN, ont réchappé." La suite sur lesechos.fr

Le média rebelle « Telex » fait un petit chez les magyarophones de Roumanie

"La rédaction de Transindex évoque des pressions politiques insoutenables et annonce vouloir lancer son propre média indépendant sous le nom de « Transtelex ». Ils bénéficient pour cela du soutien de leur alter ego budapestois Telex, à qui une mésaventure similaire était arrivée deux ans plus tôt . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Invasion de l'Ukraine - Le Premier ministre hongrois condamne l'action militaire russe en Ukraine

"Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, traditionnellement proche de Moscou, a critiqué la Russie jeudi soir (heure belge) pour la première fois depuis son invasion de l'Ukraine. "Avec nos alliés de l'Union européenne et de l'Otan, nous condamnons l'action militaire russe", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur le réseau social Facebook. "La Russie a usé de la force militaire pour attaquer l'Ukraine ce matin", a souligné M. Orban qui, depuis son arrivée au pouvoir en 2010, a pourtant construit une relation amicale avec le maître du Kremlin sur fond de dégradation des relations avec Bruxelles et se targuait encore, début février, d'entretenir d'excellentes relations avec la Russie." La suite sur dhnet.be

Guerre en Ukraine : A la frontière hongroise, les premiers réfugiés fuient les combats

"URGENCE L'invasion russe de l'Ukraine a provoqué une fuite de plusieurs milliers de personnes vers les pays voisins, notamment la Hongrie et la Roumanie.

« Tous ceux qui le peuvent fuient à l’étranger » : Krisztian Szavla fait partie des premiers Ukrainiens à avoir franchi la frontière hongroise, à pied ou en voiture, par peur des bombardements et combats après l’invasion de leur pays par la Russie. Rencontré par l’AFP dans une station-service de Zahony, ce spécialiste en marketing de 28 ans est originaire de la région de Transcarpatie (ouest), qui compte 130.000 Magyars.

Quelques bagages remplis à la hâte, la poussette chargée dans le coffre de sa voiture, il a pris la route avec sa femme et sa petite fille dès qu’il a appris le déclenchement par l’armée de Vladimir Poutine d’une attaque massive contre l’Ukraine. « Nous ne voulons pas vivre ce que nos amis et compatriotes subissent dans l’est du pays, nous réveiller aux sons des sirènes, à chaque bombardement russe », confie Krisztian Szavla, barbe fournie et bonnet noir vissé sur la tête." La suite sur 20minutes.fr 

Peter Marki-Zay : «Orban est devenu un traître et pas seulement envers la Hongrie»

"«Au sein de la coalition, nous nous sommes accordés sur la nécessité d’une nouvelle constitution avec suffisamment de garde-fous pour prévenir toute détérioration ultérieure de la démocratie»

De passage en Allemagne, Peter Marki-Zay a expliqué à l’Opinion ses projets pour un renouveau démocratique en Hongrie. Le candidat de l’opposition briguera la succession de Viktor Orban lors des législatives du 3 avril. Il veut en priorité éradiquer la corruption, socle, selon lui, du pouvoir de l’autoritaire chef du gouvernement.

Quel est votre narratif pour créer une Hongrie plus ouverte ?
Sur le plan politique, nous avons besoin du retour de la démocratie, de l’Etat de droit, de la liberté de la presse, de l'économie de marché, de la lutte contre la corruption. Nous avons aussi besoin d’un changement de culture. Orban maintient son pouvoir au moyen de campagnes haineuses. Pour attaquer l’opposition, il s’en prend à des minorités avec de fausses allégations visant les LGBT, les migrants, les Roms, les juifs... A la place, nous devons promouvoir la tolérance et l’acceptation des autres.

Vous visez aussi une autre politique étrangère...
Orban est devenu un traître et pas seulement envers la Hongrie. Il construit une ligne de chemin de fer, avec un prêt chinois, qui sert uniquement les intérêts de Pékin. Il va donner à l’université chinoise Fudan, où l’inscription coûtera 10 000 euros par semestre, plus de moyens qu'à l’ensemble des universités hongroises. Orban trahit également l’UE. Il freine à chaque fois qu’elle veut exprimer des critiques envers la Chine, sur les minorités religieuses ou Hong Kong. C’est enfin un traître envers l’Otan. " La suite sur lopinion.fr (article payant)

Justin Bieber, Tame Impala, Calvin Harris… un max de stars au Sziget festival cet été

"Le festival hongrois Sziget a dévoilé la deuxième partie des artistes qui nous enverront du love du 10 au 15 août 2022 à l'Île de la liberté au cœur de Budapest.

On pensait qu’ils pouvaient difficilement faire plus gros, et pourtant, la nouvelle vague d’artistes annoncée par le festival hongrois, et qui rejoignent son line-up de cet été aux côtés de Dua Lipa, Arctic Monkeys, Stromae, Woodkid, Princess Nokia, Iceage, Honey Dijon, Caribou, et Taahliah entre autres, envoie du gros lourd." La suite sur touslesfestivals.com

Le chef de la diplomatie hongroise affirme que l'Egypte mérite le soutien de l'UE pour lutter contre l'immigration clandestine

"Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré mercredi au Caire que l'Egypte méritait un soutien financier de la part de l'Europe pour ses efforts sincères dans la lutte contre l'immigration clandestine.

Lors d'une conférence de presse à la suite d'une réunion avec son homologue égyptien Sameh Choukri, M. Szijjarto a salué les mesures prises par l'Egypte pour combattre l'immigration clandestine vers l'Europe.

"L'Europe a rencontré des défis sécuritaires en provenance d'Afrique (...) l'Egypte est un partenaire fiable pour répondre à cette crise et empêcher l'immigration illégale vers l'Europe", a-t-il affirmé, espérant que l'Union européenne (UE) soutiendra financièrement l'Egypte pour faire face à cette situation." La suite sur china.org.cn

Du ballet au balai, l’incroyable histoire d’un danseur étoile hongrois devenu balayeur à Nice

"L’incroyable destin d’un danseur étoile hongrois devenu balayeur à Nice. Après s’être produit sur les plus belles scènes du monde, Sandor s’est blessé. A connu la rue. Il est aujourd’hui cantonnier.

C’est un matin d’hiver mutin qui joue au printemps dans le Vieux-Nice. 23 février, 9 heures. Le soleil s’infiltre partout. Dans les venelles, sur le cours Saleya, sur les façades. Les commerçants ouvrent leurs rideaux de fer et s’affairent à installer leurs étals. Sur le parvis de l’opéra, Sandor balaie et improvise un pas de danse, sur un rai de lumière macadam, sous le feu de projecteurs imaginaires.

Charrette d’éboueur devant, gilet jaune filet siglé du logo de la Métropole Nice Côte d’Azur, loin des tutus et des frous-frous, il danse. Il danse entre deux mégots et un papier gras. Frotte, pas chassé. Nettoie, révérence. Étrange ballet de balai. Absorbés par le spectacle de ce cantonnier qui fait des entrechats en chassant les ordures des autres, les groupes de touristes en oublient d’écouter les explications de leur guide… Un instant improbable, un instant de grâce au milieu des gens qui passent, qui jettent et qui ne regardent pas." La suite sur nicematin.com

 


jeudi 24 février 2022

Inquiétudes - En Ukraine, la minorité hongroise de Transcarpatie se prépare au pire

"L’entrée des troupes russes dans le Donbass et l’éventualité d’un conflit plus large inquiètent les quelque 100 000 à 150 000 magyarophones vivant dans cette région pauvre de l’extrême-ouest de l’Ukraine, relate la presse hongroise.

Plus de 1 500 kilomètres séparent la Transcarpatie des régions séparatistes de Donetsk et Louhansk, dont Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance lundi 21 février, suscitant la crainte d’une guerre. Dans l’oblast le plus multiculturel et le plus pauvre d’Ukraine, abritant entre 100 000 et 150 000 magyarophones, les habitants sont plus préoccupés par “l’état catastrophique” des routes que par le conflit armé se déroulant loin de chez eux.

Mais “les voix antihongroises se répandent sur Internet”, et Kiev “pourrait toujours jouer la carte antimagyare si la situation s’aggrave”, témoigne un habitant auprès du quotidien Népszava.

Possible afflux de réfugiés

Les relations entre Budapest et Kiev se sont détériorées depuis une réforme de l’éducation de 2017 imposant l’enseignement en ukrainien dans le secondaire au détriment des langues minoritaires comme le hongrois. La Hongrie accuse sa voisine de maltraiter les Magyars de Transcarpatie, tandis que Kiev reproche à Budapest d’instrumentaliser la minorité magyarophone. Malgré les tensions existantes et l’émigration de quantité de jeunes de Transcarpatie, “de nombreux Hongrois de la région ont servi sur le front de Donetsk en 2014”, et ceux en âge de combattre “feront leur part pour défendre l’Ukraine”, considère un journaliste magyarophone d’Oujhorod sollicité par Népszava.

Face à l’escalade des tensions en Ukraine, la Hongrie, en tant que membre de l’UE et de l’Otan, s’est..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

Débat à l'Inalco - "De la guerre à l’exil : vivre et survivre par l’écriture" Mardi 8 mars 2022 de 18:00 h à 20:00 h


Lieu : Inalco – Pôle des Langues et Civilisations - Salle 4.14 - 4ème étage (65 rue des Grands Moulins - 75013 Paris)

Débat autour des deux volumes du Journal de Sándor Márai avec András Kányádi (Maître de conférences à l’Inalco, CREE) et de Catherine Fay (traductrice).
Discutant
Marek Tomaszewski, Professeur émérite, Inalco, CREEModalité : Présentiel uniquement
- Pour assister en présentiel à cette manifestation scientifique, vous devrez prochainement vous inscrire sur ce lien
.
Votre passe vaccinal vous sera demandé à l'entrée. Le CREE a le plaisir de vous convier à la cinquième séance des Débats du CREE (Centre de Recherches Europes-Eurasie) qui aura pour intitulé : "De la guerre à l’exil : vivre et survivre par l’écriture".

 
Sándor Márai, Le Journal, Les années hongroises, 1943-1948 (tome 1) Les années d’exil 1949-1967(tome 2) parus aux Editions Albin Michel respectivement en 2019 et 2021, traduits par Catherine Fay et postfacés par András Kányádi.

"Les Débats du CREE" sont un nouveau rendez-vous mensuel consacré à l’actualité éditoriale et de la recherche sur l’Europe médiane et l’espace post-soviétique dans différentes disciplines (sciences du langage, sciences humaines et sociales).

Coordinatrice
Sophie Hohmann, Inalco, CREE

Contact : sophie.hohmann@inalco.fr
Département :
Equipe de recherche :
 
Source : inalco.fr

mercredi 23 février 2022

Droit de grève en Hongrie : Les enseignants se tournent vers la Cour constitutionnelle

"Les syndicats se tournent vers la Cour constitutionnelle suite à un décret gouvernemental qui sabote le projet de grève des enseignants.

Les deux syndicats des enseignants hongrois ont déposé une plainte auprès de la Cour constitutionnelle contre un décret gouvernemental qui entrave leur droit de grève." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Le forint hongrois soutenu par le tour de vis monétaire de la MNB

"(AOF) - La Banque centrale de Hongrie (MNB) a décidé ce mardi de procéder à un nouveau tour de vis monétaire. L’institution a ainsi relevé son principal taux directeur de 50 points de base pour le porter à 3,40%. La MNB cherche ainsi à contenir l’inflation, qui a atteint 7,9% en janvier 2022 sur un an. L'institution a par ailleurs indiqué qu'il lui semblait nécessaire de poursuivre son cycle de resserrement monétaire sur une base mensuelle face aux risques d’accélération de l’inflation. En fin d'après-midi, l'euro recule de 0,31% à 355,63 forints hongrois.

© AOF

Source : capital.fr 

Conflit Russie-Ukraine : La Hongrie soutient la position de l’UE

"Viktor Orbán a assuré au président du Conseil européen que la Hongrie soutient la position de l'UE sur le conflit qui oppose l'Ukraine et la Russie . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Hongrie : Perquisition au refuge pour sans-abri du charismatique pasteur Iványi

"Lundi matin, un groupe d'une trentaine d'agents du fisc a perquisitionné le refuge pour sans-abri de Budapest, rue Dankó dans le 8e arrondissement, dirigé par le pasteur Gábor Iványi . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

En Hongrie, des enseignants privés de droit de grève entrent en désobéissance civile

"Ce sont maintenant plusieurs établissements scolaires en Hongrie qui font de la désobéissance civile pour faire respecter leur droit de grève, qu'ils jugent bafoué . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Vu de Hongrie - La crise ukrainienne doit réveiller l’Europe centrale

"Tandis que Vladimir Poutine envoie ses troupes dans le Donbass, l’heure est venue pour la région de faire valoir son poids et de revendiquer son rôle entre Washington et Moscou, estime un éditorial du site d’opinion magyar Azonnali.

Alors que l’intensification de la crise russo-ukrainienne accentue le fossé entre l’Occident et Vladimir Poutine, le site hongrois Azonnali estime qu’il est temps pour l’Europe centrale d’affirmer sa singularité au-delà des grandes puissances. L’actuel maître du Kremlin “n’acceptera jamais que l’Ukraine intègre l’Otan” mais Budapest et Varsovie “ne peuvent pas omettre que l’agrandissement de l’Alliance atlantique résulte d’une validation démocratique par les peuples de la région”. En novembre 1997, rappelle Azonnali, “85 % des quatre millions de votants hongrois avaient approuvé l’entrée dans l’Otan” lors d’un référendum." La suite sur courrierinternational.com

Conflit en Ukraine : la Hongrie renforce sa frontière

"La Hongrie va déployer des troupes à sa frontière avec l’Ukraine par crainte d’un exode de réfugiés en cas d’escalade de la crise avec la Russie, a déclaré mardi le ministre de la Défense Tibor Benko.

M. Benko a dit aux soldats à Szentendre, au nord de Budapest, que "la frontière" devait "être renforcée".

Les forces armées hongroises ont fermé la frontière entre l’Ukraine et la Hongrie "pour s’assurer qu’aucun groupe armé ne puisse entrer sur le territoire", a déclaré M. Benko." La suuite sur rtbf.be

mardi 22 février 2022

Anna Stein expose ses oeuvres à la galerie Agnès Szaboova du 23 février au 27 mars 2022


Anna Stein expose ses oeuvres à la galerie Agnès Szaboova du 23 février au 27 mars 2022 😀

Le vernissage de l'exposition collective des œuvres de Florence Marie et de Anna Stein aura lieu

Le SAMEDI 26 février à 18 h 00

Agnès Szaboova Gallery 87-89 rue Emile Zola, 76600 Le havre

CONTACT: 06 79 32 26 42

Horaires d'ouverture

Mercredi au samedi 10h00 - 12h30/14h30-20h00

Dimanche 13h30 - 19h00

Lundi et mardi sur RDV uniquement

Opinion - Le “J’accuse !” de la droite hongroise après la décision de la Cour de justice de l’UE

"Mercredi 16 février, la Cour de justice de l’Union européenne rejetait les recours de Budapest et de Varsovie contre un dispositif liant le versement de fonds européens au respect des principes de l’État de droit. Scandalisé par ce verdict, le quotidien conservateur Magyar Nemzet prononce un violent réquisitoire contre Bruxelles.

Le quotidien Magyar Nemzet dénonce vertement le rejet des recours de la Hongrie et de la Pologne auprès de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), annoncé mercredi 16 février, contre un dispositif liant l’attribution des fonds européens au respect de l’État de droit. Selon un article au vitriol, ce jugement “scandaleux” montre que le “mainstream libéral” de l’Union entend “faire chanter financièrement” la Hongrie et la “forcer” à adopter les “valeurs mondialistes”. S’inspirant du “J’accuse !” d’Émile Zola, le journal prononce un réquisitoire en douze points contre l’Union." La suite sur courrierinternational.com

L'UE estime que le veto de Budapest à la vente de la branche hongroise d'Aegon est contraire à la réglementation

"La Commission européenne a déclaré lundi que la décision de la Hongrie d'opposer son veto à l'acquisition par Vienna Insurance Group (VIG) de la branche hongroise de l'assureur néerlandais Aegon enfreignait la réglementation européenne sur les concentrations." La suite sur zonebourse.com

lundi 21 février 2022

En Hongrie, Péter Ungár, député gay et fortuné, en campagne contre Viktor Orbán

"Avec une coalition de partis d’opposition, le député Vert espère renverser le gouvernement nationaliste aux élections législatives du 3 avril. Le trentenaire, héritier et fils d’une intellectuelle pro-Orbán, est le premier parlementaire de son pays à avoir fait son coming out. 

Le député arrive avec ses baskets jaune pétant, dans un de ces bars branchés de Budapest où il évolue comme un poisson dans l’eau. « Je viens d’une famille très freudienne », lance-t-il en forme de présentation dans un anglais parfait, avant de répondre aux questions au rythme d’une mitraillette, mais en écartant systématiquement les plus intimes. « Je comprends que ça vous intéresse, mais vous n’êtes pas mon psychologue. »

A 30 ans, Péter Ungár, élu d’opposition du Parti vert de Hongrie (LMP), est une des plus grandes énigmes de la vie politique hongroise. Bien que fils de la principale figure intellectuelle alliée à Viktor Orbán – Maria Schmidt, la directrice du Musée de la terreur de Budapest –, il est l’un des leaders de l’alliance inédite de six partis d’opposition qui espère renverser le premier ministre nationaliste, au pouvoir depuis douze ans, lors des élections législatives du 3 avril.

Choix courageux d’assumer

A cela s’ajoute qu’il est le premier responsable politique hongrois en activité à avoir assumé ouvertement son homosexualité. Un choix courageux à l’heure où Viktor Orbán a décidé de faire du sujet le principal axe de sa campagne. Le même jour que les législatives, les Hongrois sont en effet invités à se prononcer par référendum sur « la protection des enfants », avec des questions aussi biaisées qu’« êtes-vous favorable à l’enseignement de l’orientation sexuelle aux mineurs sans le consentement des parents ? » ou « êtes-vous favorable à la promotion de la thérapie de changement de sexe pour les enfants mineurs ? »

« Un référendum homophobe, mais qui n’aura aucune conséquence juridique vu la formulation des questions », veut rassurer Péter Ungár, dans un contexte où de nombreux homosexuels ont quitté la Hongrie ces dernières années face au climat de haine et aux messages gouvernementaux confondant homosexualité et pédophilie.

Né en 1991 dans une riche famille de Budapest, Péter Ungár assure avoir découvert son homosexualité à la fin des années 2000, « à une époque où l’extrême droite s’en prenait violemment à la Gay Pride », rappelle-t-il.

Après avoir fait fortune dans l’immobilier, son père meurt en 2006, en lui laissant en héritage sa fortune et son judaïsme. Peu après, Péter Ungár commence à s’intéresser à la politique « par rébellion contre [sa] mère » et pour contrer « cette atmosphère où tout est devenu trop hystérique, trop divisé et trop émotionnel » sous l’influence de Viktor Orbán." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Prochaine rencontre des Mardis hongrois de Paris le 1er mars 2022 à partir de 20 h à la brasserie Le Saint-André

 

Prochaine rencontre

le mardi 1er mars 2022
à partir de 20 h 

à la brasserie Le Saint-André
2, rue Danton 75006 Paris
Métro Saint-Michel

 

Kedves Mardis Hongrois-látogatók,
A legközelebbi összejövetel 2022 március 1. este 8-kor kezdődik
Le Saint-André kávéházban
2, rue Danton 75006 Paris
Métro Saint-Michel
 





 

dimanche 20 février 2022

En juillet 2022, embarquez pour une croisière exceptionnelle sur le Danube

"Entre le 12 et 23 juillet 2022, Le Courrier des Balkans et Le Courrier d’Europe centrale vous invitent à une croisière exceptionnelle sur le Danube, de l’Allemagne à la Roumanie, en passant par Vienne, Budapest et Belgrade. Avec la présence à bord des rédacteurs en chef des deux sites.

Tous renseignements et réservation : 01 83 96 83 50 / info@rivagesdumonde.fr

Plus d'information sur courrierdeuropecentrale.fr

L’UE enfin armée pour défendre l’Etat de droit face à la Hongrie et la Pologne

"La Cour de justice européenne a validé, mercredi, le dispositif soumettant l’octroi de fonds européens au respect des règles de droit. Il faut espérer que la Commission ne tardera pas à mettre en œuvre, à l’encontre des dirigeants récalcitrants, ce mécanisme obtenu de haute lutte.

Editorial du « Monde ». Dans la saga des défis posés à l’Union européenne (UE) par deux de ses Etats membres, la Pologne et la Hongrie, sur le non-respect de l’Etat de droit, Bruxelles vient de marquer un point important. La décision de la Cour de justice de l’UE, rendue mercredi 16 février, valide on ne peut plus clairement le dispositif adopté en décembre 2020 par les dirigeants de l’Union afin de soumettre l’octroi de fonds européens au respect des règles de droit par les bénéficiaires." La suite sur lemonde.fr

samedi 19 février 2022

Vu de Tchéquie - Pourquoi donc Bruxelles attache tant d’importance à l’État de droit ?

"Le rejet par la Cour de justice de l’UE de la plainte de la Pologne et de la Hongrie contre le fait de conditionner l’attribution des fonds européens au respect de l’État de droit a, dans l’ensemble, été bien accueilli dans la presse européenne. Le quotidien économique tchèque Hospodarské Noviny explique pourquoi ce jugement est une bonne nouvelle.

Si vous vouliez en savoir davantage sur les questions d’État de droit mais n’osiez pas le demander, l’arrêt rendu, mercredi 16 février, par la Cour de justice de l’Union européenne, défavorable à la Pologne et à la Hongrie, est une bonne occasion pour cela.

Que s’est-il passé ? Les juges de Luxembourg ont rejeté les recours polonais et hongrois contre la nouvelle sécurité juridique qui subordonne le versement des fonds européens au respect des principes de l’État de droit. Selon eux, si le gouvernement d’un pays membre de l’UE détruit l’État de droit chez lui, le reste de l’Union peut refuser de lui verser une partie ou la totalité des recettes du budget européen.

La réalité est que, bien que Viktor Orbán étouffe en toute impunité la démocratie et l’État de droit en Hongrie avec l’aide des milliards de l’UE, le robinet duquel coule l’argent en provenance de Bruxelles n’a encore jamais été coupé. Jusqu’à présent, les possibilités de sanctions n’ont toujours relevé que du domaine théorique en raison de la nécessité d’un vote à l’unanimité au Conseil pour faire aboutir ce type de procédure.

De même, le système judiciaire polonais est désormais une succursale de facto du..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

La merveilleuse aventure de Georg Solti

"Decca publie « Solti London, The Orchestral Recordings », un coffret retraçant le parcours enregistré à Londres par le chef hongrois naturalisé britannique Georg Solti. C’est une mine d’or couvrant plus de quatre décennies.

Le nom de Georg Solti (1912-1997) est étroitement attaché à la ville de Chicago, dont il a dirigé le fameux orchestre de 1969 à 1991. Il fut un acteur musical au moins aussi important de la capitale anglaise, en tant que directeur musical de l’Opéra royal de Covent Garden de 1961 à 1971. Il a fait accéder cette très bonne scène européenne au rang de grande institution lyrique internationale.

Solti avait reçu la proposition de prendre la tête de l’opéra londonien en décembre 1959 après des représentations du Chevalier à la rose. Il n’était pas un inconnu dans la capitale anglaise. Le Philharmonique de Londres fut le second orchestre que lui avait confié Decca en 1949 pour un enregistrement en tant que chef symphonique. C’est l’une des grandes raretés que l’on retrouve ici." La suite sur ledevoir.com

Szia Budapest! Une expo photo à Paris consacrée à la capitale hongroise


"Le journaliste Daniel Psenny a posé son stylo et ressorti son appareil photo pour montrer les différents visages de Budapest, sa ville d’adoption. Il exposera ses photographies à Paris fin février.

« A Budapest, j’ai parfois l’impression de revivre les années soixante-dix en France avec cette forme d’insouciance, de plaisir et de solidarité », nous dit Daniel Psenny. Installé depuis quelques années dans la capitale hongroise, l’ancien journaliste du « Monde », aujourd’hui contributeur du Courrier d’Europe centrale, montre à Paris la Budapest qu’il aime. Ce sera lors d’une exposition intitulée « Szia Budapest! » et qui se déroule du 23 février au 1er mars à la galerie Médicis (6e arrondissement)." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Covid-19 : La vague Omicron reflue en Hongrie

"La cinquième vague de l’épidémie a culminé la dernière semaine de janvier et stagne depuis, selon l’épidémiologiste Ágnes Galgóczi.

S’exprimant sur la télévision M1, Ágnes Galgóczi a déclaré que la concentration de coronavirus dans les eaux usées stagne mais que le nombre de personnes infectées est en baisse constante.

Il y a moins de 5 000 malades hospitalisés pour cause de Covid-19 et environ 200 personnes placées sous assistance respiratoire en soins intensifs." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Week-end romantique à Budapest : quel budget prévoir ?

"Budapest est une très belle ville à visiter en amoureux et notamment en hiver, pour goûter aux charmes de la vieille ville de Buda, avant de plonger dans l’atmosphère chaleureuse des thermes.

Capitale de la Hongrie, Budapest est une ville aux multiples facettes. On y vient pour profiter d’une croisière sur le Danube, pour admirer le somptueux palais du Parlement ou pour arpenter la vieille ville de Buda. Sans oublier un détour aux bains Széchenyi, les plus grands bains thermaux de la ville. Une institution.

Vol pour Budapest : combien ça coûte ?

De Strasbourg, comptez 196 € pour un vol aller-retour et une durée de voyage de 5 heures, escales comprises. Pour les plus petits budgets, des vols à partir de 130 € sont accessibles, mais avec un temps de trajet supérieur à 10 heures.

De Lyon, un aller-retour en avion pour Budapest vous coûtera 115 € en fourchette basse. A ce prix, il vous faudra une dizaine d’heures de voyage pour rejoindre votre destination.

Plus chers, les billets affichés à partir de 165 € vous permettront de voyager en seulement 5 heures, escales comprises, vers Budapest.

Partir de Genève constitue également un très bon compromis, avec des vols directs, facturés à partir de 130 € aller-retour." La suite sur leprogres.fr

Le pouvoir hongrois prêt à toutes les manipulations

"Un journal hongrois, porte-voix du premier ministre Viktor Orbán, publie de prétendues révélations censées mettre au jour un complot contre la Hongrie, avant les élections du 3 avril. Mais il s’agit d’une opération de désinformation, qui a utilisé notamment un billet de blog du Club de Mediapart.

Budapest (Hongrie).– Une forte odeur de barbouzerie imprègne la campagne électorale hongroise, à l’issue de laquelle le premier ministre Viktor Orbán espère rempiler pour un quatrième mandat d’affilée." La suite sur mediapart.fr (article payant)

vendredi 18 février 2022

Revoir Béla Tarr - du 28 au 30 mars 2022 Lieu: Université Paris 8 et Institut Liszt

Colloque international, projections, rencontres
du 28 au 30 mars 2022

Alors que les premiers films de Béla Tarr s’apprêtent à ressortir en salles, ce colloque international vise d’abord à identifier et à analyser ce qui se situe aux origines de son cinéma. Il s’agira notamment de revenir sur les contextes de création au sein desquels il s’est inscrit, en s’interrogeant par exemple sur le rôle joué par le Balázs Béla Stúdió dans l’éclosion du cinéaste. Ce sont ensuite des influences esthétiques, directes ou indirectes, qui seront mises en évidence à travers plusieurs études consacrées aux relations que l’œuvre de Tarr entretient à la littérature, la philosophie ou les arts plastiques. Elles reviendront sur les différentes collaborations dont ses films sont empreints, en particulier ses relations avec l’écrivain László Krasznahorkai et l’artiste Gyula Pauer. Enfin, une grande partie du colloque sera dédiée aux résonances qu’il est possible de déceler entre la démarche de Tarr et celles d’autres réalisateurs (Andreï Tarkovski, Šarūnas Bartas, Hu Bo…), que ce soit sur le plan des formes (le plan long en mouvement), des motifs (la ruine, les territoires désolés) ou des thèmes (l’effondrement). Il sera aussi bien question de l’inscription de ce cinéma dans l’espace soviétique et postsoviétique que de la manière dont il a pu contribuer à forger un imaginaire contemporain de la catastrophe.

Réunissant des chercheurs européens et états-uniens, le colloque s’accompagne d’un programme de projections-débats et se termine par la masterclass du cinéaste Bálint Kenyeres (en sa présence).

Ce programme se tient en écho à la rétrospective Béla Tarr organisée par le Festival Toute la mémoire du monde (Cinémathèque française, 30 mars-4 avril 2022) et au cycle Béla Tarr — Le maître du temps (Carlotta Films, en salles à partir du 6 avril 2022).

Le colloque aura lieu les 28 et 29 mars à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis (Maison de la recherche, 2 rue de la Liberté, 93200 Saint-Denis). La troisième journée du colloque (30 mars) aura lieu à l’Institut Liszt !

Programme des événements parallèles

BALÁZS BÉLA STÚDIÓ 1960-1980 : AUX SOURCES DU CINÉMA DE TARR
le 28 mars 2022 à 19h30
Institut Liszt (92 Rue Bonaparte, 75006 Paris)

Programmation de rares courts métrages issus du BBS, lieu d’expérimentations cinématographiques où Tarr, comme de nombreux cinéastes hongrois, a fait ses premières armes.

Présentation : Gábor Gelencsér (universitaire) et Federico Rossin (programmateur)

Entrée libre (avec masque et pass sanitaire)
Réservation obligatoire : reservation@instituthongrois.fr | 01 43 26 06 44

LE CINÉMA DE BÁLINT KENYERES
29 mars 2022 à 20h
Cinéma Les 3 Luxembourg (67 rue Monsieur le Prince, 75006 Paris)

En présence du cinéaste Bálint Kenyeres

Réservation : lestroisluxembourg.com

MASTERCLASS DU CINÉASTE BÁLINT KENYERES
Le cinéma hongrois : identité, transmission, filiation ?

le 30 mars 2022 à 14h30
Institut Liszt

La masterclass de Bálint Kenyeres sera l’occasion d’interroger les rapports que le cinéaste entretient avec le cinéma hongrois en général et avec l’œuvre de Béla Tarr en particulier.

Modérée par Damien Marguet

Entrée libre (avec masque et pass sanitaire)
Réservation obligatoire : reservation@instituthongrois.fr
01 43 26 06 44

Après sa visite à Poutine, Bolsonaro rencontre Orban en Hongrie

"(Budapest) Le président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro a été reçu jeudi en Hongrie, terre de son allié souverainiste Viktor Orban, au lendemain d’une rencontre avec Vladimir Poutine en pleine crise russo-occidentale sur l’Ukraine.

M. Bolsonaro, très affaibli après trois ans de mandat et isolé diplomatiquement, avait affiché mercredi sa « solidarité » avec le président russe, qui s’est félicité de son côté de discussions « constructives ».

En Hongrie, il a été accueilli dans la matinée par son homologue Janos Ader avant une entrevue avec le premier ministre Orban.

Lors d’une conférence de presse, Jair Bolsonaro a salué son « frère » hongrois, « petit par la taille, mais grand par les valeurs que nous représentons, que nous pouvons résumer en quatre mots : Dieu, patrie, famille et liberté »." La suite sur lapresse.ca

«L'UE fait une interprétation discutable de ses compétences dans le but de sanctionner la Hongrie et la Pologne»

"FIGAROVOX/ENTRETIEN - La Cour de justice de l'UE a rejeté les recours de la Hongrie et la Pologne contre le mécanisme budgétaire qui autorise des sanctions contre ces pays pour «violation de l'État de droit». Max-Erwann Gastineau critique l'état d'esprit des institutions européennes à l'égard de Budapest et Varsovie.

Diplômé en histoire et en science politique, Max-Erwann Gastineau est essayiste. Il a publié Le Nouveau procès de l'Est (Éditions du Cerf, 2019).

LE FIGARO. - La Cour de justice de l'Union européenne a rejeté les recours de la Hongrie et la Pologne contre le mécanisme budgétaire sur l'État de droit. Que vous inspire cette décision ?

Max-Erwann GASTINEAU. - Cette décision marque un nouveau pas vers l'affirmation d'une Europe institutionnelle toujours plus désireuse de conditionner la souveraineté des États aux canons du nouvel ordre politique qu'elle dessine.

Comme je l'explique dans mon livre dédié aux causes du clivage Est-Ouest, la focalisation des élites occidentales sur la notion - fondamentale - de l'Etat de droit en dit bien plus sur nos propres lignes de force idéologiques et les évolutions psycho-politiques, concernant notre rapport à la démocratie (que nous avons appris à dissocier de l'idée de souveraineté populaire) ou à la liberté, que sur les pays de l'Est accusés de remettre en cause «nos valeurs»." La suite sur lefigaro.fr

L'équipementier automobile chinois Baolong va investir 16 millions de dollars en Hongrie

"L'équipementier automobile chinois Shanghai Baolong Automotive Corporation va investir 5 milliards de forints (16 millions de dollars américains) dans un nouveau site de production de capteurs automobiles dans le centre de la Hongrie, a annoncé jeudi le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Peter Szijjarto.

"Une nouvelle usine sera construite à Szigetszentmiklos (au sud de Budapest). Elle sera le siège européen de la division capteurs automobiles du groupe Baolong", a déclaré M. Szijjarto dans un message vidéo publié sur sa page Facebook.

Le nouveau site de production, d'une superficie de 7.500 m2, comprendra des espaces de bureaux et de stockage. La nouvelle installation devrait être opérationnelle début 2023." La suite sur china.org.cn

Orbán et Vučić main dans la main pour les élections du 3 avril

"Le 3 avril prochain, les électeurs hongrois et serbes se rendront le même jour aux urnes, une échéance que le Premier ministre Viktor Orbán et le Président Aleksandar Vučić préparent en étroite collaboration. Les deux hommes s’appuient sur l’importante minorité hongroise de Voïvodine, qui vote dans les deux pays, pour se soutenir mutuellement.

Traduit et adapté par Milica Čubrilo-Filipović (Article original) Le 3 avril, les Hongrois se rendront aux urnes pour renouveler leur Parlement, le même jour que les Serbes, qui éliront leur Président et leurs députés. Selon Péter Szijjártó, le ministre hongrois des Affaires étrangères, il s’agit du « Jour J », dont dépend l’avenir de la minorité magyare de Serbie, mais aussi celui des Serbes de Hongrie, et plus largement de la poursuite de la bonne coopération entre Belgrade et Budapest. Si le nombre des Serbes en Hongrie est très faible, on compte à l’inverse environ 250 000 Hongrois en Serbie selon le dernier recensement, ce qui en fait la (...)" La suite sur courrierdesbalkans.fr (article payant)

État de droit en Hongrie: les décisions de la justice européenne au cœur des législatives?

"La Pologne dénonce « un élargissement des compétences » de l’Union européenne « très dérangeant et dangereux ». La Hongrie parle d'un « abus de pouvoir » après le rejet des plaintes déposées par les deux pays devant la cour de justice de l’Union européenne. La décision valide de fait le mécanisme liant le versement des fonds de l’UE au respect de l’État de droit. En Hongrie, la question devrait être un thème central de la campagne pour les élections législatives.

La Cour de justice de l'Union européenne a rejeté ce mercredi 16 février les recours introduits par la Hongrie et la Pologne, qui contestaient un nouveau dispositif de sanctions liant versement de fonds européens et respect de l'État de droit.

En Hongrie, la question devrait être un thème central de la campagne pour les élections législatives, dont le scrutin aura lieu le 3 avril. Et profiter au Premier ministre Viktor Orban. « Cette décision sera de toute manière utilisée par le pouvoir actuel et monsieur Orban, pour se présenter comme un martyr de l’Union européenne. Les opposants à monsieur Orban vont, bien sûr, mettre en avant le fait que le comportement de monsieur Orban, en politique intérieure et en termes institutionnels, nuit à la position de la Hongrie », explique Paul Gradvohl, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris I en charge de l’Europe centrale, au micro de Nicolas Feldmann, du service international de RFI." La suite sur rfi.fr

Économie - En Hongrie, le gel des prix de l’essence plombe les petites stations-service

"Après avoir plafonné une première fois les tarifs à la pompe pour trois mois en novembre, le gouvernement Orbán prolonge la mesure jusqu’à la mi-mai. Un coup de pouce pour les automobilistes dans un contexte inflationniste, mais un drame financier pour les stations-service les plus modestes, relate la presse magyare.

Le 15 novembre 2021, le gouvernement de Viktor Orbán gelait pour trois mois le prix des carburants à 480 forints (1,35 euro) le litre afin de contenir l’inflation en Hongrie, l’un des pays européens les plus durement touchés par le phénomène. Le 12 février dernier, lors du discours de lancement de la campagne pour sa réélection, le Premier ministre magyar, qui brigue un quatrième mandat successif, prolongeait la mesure jusqu’à la mi-mai. Un drame pour les stations-service les plus modestes, qui se considèrent pénalisées par ce dispositif.

Certaines stations ont “déjà mis la clé sous la porte”, d’autres ont “imposé des quantités maximales de 5 ou 10 litres”, et des gérants “supplient les clients de ne pas faire leur plein chez eux” pour ne pas accentuer leurs difficultés, rapporte un article du portail en ligne 24.hu. Dans le comitat de Komárom-Esztergom, frontalier de la Slovaquie, les automobilistes du pays voisin “affluent” pour profiter de l’essence à prix plafonné, et les petites stations “fonctionnent à perte” car elles achètent le carburant plus cher qu’elles ne peuvent le revendre, raconte, dans un reportage, le quotidien national Népszava.

Faire tenir le système “jusqu’aux élections”

Même constat dans une station-service du comitat de Somogy, dans le..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

De la presse hongroise à « Mediapart », une vaste opération de déstabilisation en faveur de Viktor Orban

Menée de façon ultraprofessionnelle, l’entreprise de désinformation lancée depuis l’outil de propagande du pouvoir hongrois rappelle furieusement celle ayant déjà eu lieu juste avant les législatives de 2018. 

A quelques semaines des élections législatives hongroises du 3 avril, qui s’annoncent les plus serrées en douze ans pour le premier ministre nationaliste Viktor Orban, tous les coups bas semblent permis. Depuis le 7 février, une vaste opération de désinformation et de déstabilisation des ONG a été lancée depuis le Magyar Nemzet, le principal quotidien du pouvoir hongrois. Menée de façon ultraprofessionnelle, elle rappelle furieusement celle ayant déjà eu lieu juste avant les législatives de 2018, et qui avait été attribuée par le site Politico à l’agence de renseignement privée israélienne Black Cube.

Tous les jours où presque, un nouvel article est publié dans le Magyar Nemzet se basant sur des enregistrements secrets de militants qui avoueraient l’existence d’un soi-disant « réseau Soros », du nom du milliardaire et philanthrope américain d’origine hongroise George Soros dont Viktor Orban a fait l’ennemi numéro un. Ce prétendu réseau serait destiné à affaiblir l’image de la Hongrie et de Viktor Orban dans les grands médias internationaux. Visiblement effectués à l’insu de leurs participants, tous ces enregistrements seraient parvenus « à la rédaction en provenance d’une adresse électronique inconnue », affirme cet ancien quotidien prestigieux, devenu sous l’influence d’Orban le principal outil de propagande du pouvoir.

Le premier à ouvrir le bal de cette opération « SorosLeaks » le 7 février était Andrej Nosko, ancien cadre de la fondation Open Society de M. Soros. Dans un bref extrait d’une conversation Skype dénuée de tout contexte, il affirme ainsi que « la couverture médiatique » sur la Hongrie « est biaisée », parce que « les journalistes étrangers me demandaient des contacts ». Dans la foulée sont apparues d’autres vidéos avec des anciens journalistes ou des activistes d’association luttant pour l’Etat de droit. L’un d’entre eux affirme par exemple « avoir l’impression que, dans les pays occidentaux, il existe un récit étrange qui amène à penser que la Hongrie est un endroit où la démocratie est inexistante ».

Dans ses articles traduits en anglais, français et allemand, le Magyar Nemzet en déduit que « les agents de Soros se font pincer les uns après les autres : il n’y a pas une ombre de dictature en Hongrie » et que « l’image que la presse internationale donne de la réalité hongroise est faussée ». Un message repris dans les instants suivant la publication par les médias proches du pouvoir, et sur le blog du gouvernement en anglais." La suite sur lemonde.fr (article payant)

jeudi 17 février 2022

Pourquoi l'Union européenne est-elle si hésitante à sanctionner la Pologne et la Hongrie ?

"Malgré les infractions répétées de la Hongrie et de la Pologne au droit européen, l'Union européenne disposait jusqu'ici de peu d'outils crédibles pour les sanctionner. Elle vient d'en créer de nouveaux, mais limite leur utilisation par crainte de réveiller des fractures politiques anciennes.

L'Union européenne dispose d'une nouvelle arme dans son arsenal, mais sera-t-elle suffisante ? La justice européenne a validé, mercredi 16 février, un mécanisme permettant de bloquer les fonds européens allant aux pays qui remettent en cause l'Etat de droit. Cibles principales : la Pologne et la Hongrie, où la corruption est répandue et l'indépendance de la justice régulièrement remise en cause. Mais entre les sommations des institutions européennes et les sanctions effectives, l'écart est flagrant. Cinq ans après le début des tensions, les deux pays font toujours partie de l'UE et disposent des mêmes prérogatives. Pourquoi l'Union européenne hésite-t-elle autant à mettre ses menaces à exécution ?" La suite sur francetvinfo.fr

« La Hongrie sous Orban », un livre pour comprendre la Hongrie d’aujourd’hui

"Critique
L’ouvrage collectif, écrit sous la direction de Corentin Léotard, rédacteur en chef du Courrier d’Europe centrale et correspondant de La Croix à Budapest, présente l’état de la Hongrie à un mois et demi des élections générales, le 3 avril.

Que sait-on de la Hongrie et des Hongrois ? Les uns gardent en tête un week-end à Budapest, les thermes, les rives du Danube. Les amateurs de politique ont retenu le nom de l’actuel premier ministre, Viktor Orban, l’enfant terrible de l’Europe, chantre de la démocratie illibérale, pointé du doigt par Bruxelles pour ses dérives autocratiques.

« Je crois que maintenant tout le monde sait qui je suis », a-t-il lâché samedi 12 février alors qu’il se lançait officiellement dans sa campagne des législatives, paraphrasant le « Vous me connaissez » d’Angela Merkel. La profondeur du pays magyar, elle, reste largement méconnue. La Hongrie sous Orban se charge de faire d’utiles présentations, à un mois et demi des élections générales, le 3 avril." La suite sur la-croix.com