Eva Vamos : Spécialiste des médias, vous avez écrit pendant plusieurs années dans de nombreux journaux français dont Le Monde. Pourquoi avez-vous abandonné l’écriture pour la photographie ?
Daniel Psenny : Je n’ai pas abandonné totalement l’écriture car je continue à collaborer à quelques journaux français, selon la demande. Mais, il est vrai qu’en me promenant dans Budapest que je découvre chaque jour, j’ai plus de réflexe de sortir mon appareil photo que mon stylo. C’est une ville magnifique, pleine de surprises. Il suffit de lever le nez pour apercevoir une façade Art Déco ou une architecture raffinée aux allures viennoises ou ottomanes, de pousser une porte pour s’aventurer dans des cours magnifiques ou de déambuler dans des coursives (les fameux gangs) incroyables. C’est la singularité de cette ville avec ses bains, ses jardins, ses grandes avenues, ses monuments et son passé que l’on devine ancré jusque dans les murs. Budapest possède une atmosphère particulière qui offre un immense terrain de jeu pour un photographe." La suite sur jfb.humercredi 16 février 2022
Szia Budapest!, une exposition photo de Daniel Psenny
"Ex-journaliste au Monde installé
désormais à Budapest, Daniel Psenny expose ses photos de la capitale
hongroise dans une galerie parisienne. Il nous parle de sa démarche, de
ses découvertes de la ville et de son admiration des nombreux
photographes hongrois exilés à Paris qui, avant la Seconde guerre
mondiale, ont écrit la légende du photojournalisme et influencé de
nombreuses générations de photographes.
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