"Le père de Géza Galfi a fui la Hongrie en 1956. La famille s’est arrêtée à Montbéliard. Aujourd’hui, pour commémorer la révolution, son fils cherche des témoignages.
Presque soixante ans après son arrivée, un beau matin d’avril dans la
Cité des Princes, Géza Galfi ne se rappelle que d’une chose : la gare.
Il avait huit ans, une petite valise et ne parlait pas un traître mot de
français. « Mais mon père, lui, oui. Il servait d’interprète entre les
autres réfugiés et les militaires. »
Car en ce début 1957,
Montbéliard - et plus particulièrement la caserne Pajol, l’actuelle
école de police - est une « terre d’accueil » : les réfugiés politiques
hongrois sont 144, en mai, à résider dans les lieux. Géza et sa sœur de
10 ans font partie des quinze enfants. « Je ne comprenais rien mais je
me souviens de la gentillesse des bénévoles, de leur générosité, du
Monsieur qui est venu tout de suite nous enseigner le français, des
bonnes sœurs qui venaient, sur leurs Vespa, nous aider », raconte
aujourd’hui cet habitant de Cergy, ingénieur et officier d’artillerie en
retraite." La suite sur estrepublicain.fr
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