"Les revenus des Hongrois n’ont pas rattrapé ceux des pays de l’Ouest, malgré de fortes hausses depuis deux ans.
István Szabó jouit d’une situation
enviable en Hongrie. Depuis dix-sept ans, il badge sur le site rutilant
des usines Audi à Györ, dans le nord-ouest de ce pays d’Europe centrale
qui compte 9,8 millions d’habitants. A l’époque, être embauché pour
assembler les moteurs de voitures allemandes de prestige, c’était
s’assurer une ascension sociale jalousée. Et aujourd’hui encore, les
11 600 employés du complexe peuvent s’enorgueillir d’avoir dégoté une
bonne place. Ils touchent des revenus mensuels nettement supérieurs au
salaire moyen.
Pourtant, comme l’immense majorité de ses collègues, cet ouvrier a soutenu la première grève jamais déclarée par un syndicat dans le puissant secteur automobile, qui représente 20 % des exportations hongroises, compte 700 entreprises – dont Mercedes, Suzuki et Opel –, emploie 155 500 personnes à un salaire médian de 1 071 euros brut et produit 520 000 véhicules par an. C’était au début de 2017. Ceux qui, à partir des années 1990, ont profité de la délocalisation massive de pans entiers de l’industrie automobile occidentale et asiatique ont débrayé deux heures. Une vraie petite révolution." La suite sur lemonde.fr (article payant)
Pourtant, comme l’immense majorité de ses collègues, cet ouvrier a soutenu la première grève jamais déclarée par un syndicat dans le puissant secteur automobile, qui représente 20 % des exportations hongroises, compte 700 entreprises – dont Mercedes, Suzuki et Opel –, emploie 155 500 personnes à un salaire médian de 1 071 euros brut et produit 520 000 véhicules par an. C’était au début de 2017. Ceux qui, à partir des années 1990, ont profité de la délocalisation massive de pans entiers de l’industrie automobile occidentale et asiatique ont débrayé deux heures. Une vraie petite révolution." La suite sur lemonde.fr (article payant)
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