"Il était une fois un homme politique qui, après avoir perdu de peu une élection face à un opposant plus âgé et à la voix douce, a immédiatement commencé à planifier son retour. Des doutes sont apparus quant à son éligibilité, de la part de son propre parti et du grand public, mais il a réussi à rallier des soutiens et à revenir plus fort, unissant son parti, et plus tard, toute l’aile droite de son pays. En suggérant à plusieurs reprises que sa défaite électorale était la conséquence d’une irrégularité, il a réussi à se présenter comme une figure contestataire déterminée à réparer les torts du passé. Plus qu’un chef de parti, il est devenu un symbole, vénéré ou passionnément détesté. À partir de ce moment-là, la politique de son pays s'est concentrée sur la question de savoir si l'on le soutenait ou s'opposait à lui.
Si vous pensez à Donald Trump, détrompez-vous. C’est en fait
l’histoire du Hongrois Viktor Orbán. Mais sa résonance avec le parcours
politique de Trump sonne l’alarme. Bien avant la présidence de Trump,
Orbán avait déjà transformé son parti, en faisant un véhicule efficace
pour ses ambitions personnelles. Après avoir perdu le poste de Premier
ministre hongrois en 2002, Orbán s’est transformé en opposition et a
finalement repris le pouvoir huit ans plus tard. Au cours des quatorze
dernières années de son mandat, il a construit non seulement un
mouvement, mais tout un État, centré sur le type d’idéologie autoritaire
et populiste que l’on retrouve dans le mouvement MAGA de Trump." La suite sur issues.fr
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