jeudi 7 octobre 2010

André Kertész fait de l’ombre à Brassaï au Jeu de Paume

"Les « Chaises », la « Fourchette », l’« Atelier de Mondrian » ou les célèbres « Distorsions » où il déforme et rends abstrait le corps d’une femme avec un simple miroir… André Kertész (1894-1985) figure parmi les plus grands noms de l’histoire de la photographie. Le Jeu de Paume lui consacre jusqu’au 6 février 2011 la première grande rétrospective en Europe avec 300 tirages originaux de l’artiste qui apparaît d’un coup encore plus grand. Kertész, le photographe du 20e siècle.
Pour le Jeu de Paume, la vérité, il faut la chercher aussi dans la forme. Les salles plongées dans une pénombre mystérieuse, ce sont les tirages originaux de l’époque hongroise qui ouvrent le bal. Les tirages contact de cette période (1912-25) sont inédits et minuscules (4 x 6 cm). Chaque visiteur examine l’œuvre de Kertész littéralement à la loupe – mise à disposition à l’entrée de l’exposition. Avec ces formats aujourd’hui très inhabituels, ce ne sont pas que des images qui fêtent leur renaissance, mais toute une époque, remarque le commissaire de l’exposition, Michel Frizot : « Les formats initiaux, cela change le regard, parce qu’on s’adresse à un matériel qui est vraiment d’époque, qui est contemporain de la prise de vue. On se restitue historiquement dans le moment où ces photos ont été faites »." La suite sur rfi.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.