"Le metteur en scène Kornél Mundruczó revient au Grand Théâtre pour y monter Salomé de Richard Strauss. Il a désormais quitté sa Hongrie natale, où « l’art critique n’existe plus ». Le sien prend à bras-le-corps des réflexions sur l’identité et le contexte social.
En 2010, Viktor Orbán arrive au pouvoir en Hongrie. Depuis, lui et son
gouvernement exercent leur influence sur la création hongroise en
reprenant notamment en main de nombreuses institutions culturelles. Face
au nationalisme et à la censure, nombreux sont les artistes qui ont été
poussés à s’exiler pour pouvoir travailler. C’est le cas de Kornél
Mundruczó. Né en 1975, son travail est aujourd’hui mondialement reconnu.
Comme réalisateur, le Hongrois recevait en 2014 le Prix Un Certain
Regard à Cannes pour White God. En 2020 Pieces of a Woman, son premier
film en anglais, est sélectionné à la prestigieuse Mostra de Venise. Son
travail ne se limite cependant pas au cinéma, comme dramaturge et
metteur en scène, Kornél Mundruczó s’est aussi illustré au théâtre et à
l’opéra. Avec sa compagnie Proton Theatre, il s’est déjà produit
plusieurs fois à Genève. En septembre dernier, dans le cadre du festival
La Bâtie, il présentait sa dernière création, Parallax. Une pièce de
théâtre qui interroge l’hérédité des traumatismes familiaux, le trouble
identitaire et ces instants où la grande histoire percute l’intimité. Au
Grand Théâtre de Genève, le Hongrois s’est aussi illustré à plusieurs
reprises avec L’Affaire Makropoulos (2020), Sleepless de Peter Eötvös
(2022) et Voyage vers l’Espoir de Christian Jost (2023)." La suite sur letemps.ch
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