dimanche 6 mai 2007

Béla Tarr au Festival de Cannes avec l'Homme de Londres

Photo ci-dessus : Miklós B. Székely dans Le Tango de Satan, film de plus de sept heures de Béla Tarr, sur la chute du communisme. Miklós B. Székely fut l'invité des Mardis hongrois le 6 février dernier.

Le Cinéma hongrois est une nouvelle fois à l'honneur cette année en France avec la sélection officielle au Festival de Cannes du dernier film de Béla Tarr, L'Homme de Londres.Vous aurez la possibilité de redécouvrir les chefs d'œuvres de ce grand cinéaste et ceux des plus grands réalisateurs hongrois comme Miklos Jancso, Istvan Szabo, Marta Meszaros, Karoly Makk, à travers la collection DVD de CLAVIS FILMS. (www.clavisfilms.com)
"Avec seulement sept films tournés depuis 1977, on ne peut pas dire que le magyar Béla Tarr soit un stakhanoviste. A l’inverse de ses collègues qui enchaînent les fictions avec la peur secrète d’être oubliés le lendemain, ce cinéaste est un perfectionniste qui peut consacrer des années entières à la préparation d’un film (huit ans sur Le tango du diable). A l’arrivée, le résultat en vaut la peine: il n’a pas réalisé une fiction qui ne soit pas immédiatement estampillée chef-d’œuvre. Présenté en compétition au prochain festival de Cannes, L’Homme de Londres, film maudit endeuillé par le décès de Humbert Balsan, devrait être une pièce marquante dans l’univers d'un cinéaste qui, au fil des années, a construit l’une des plus belles filmographies de l’histoire. Une palme d'or, sinon rien."
Dans ce long article critique et très fouillé de la filmographie de Béla Tarr que je vous invite à lire, Romain Le Vern, l'auteur n'hésite pas à écrire que : "Le diable est réputé malin et intelligent; Béla Tarr se met incontestablement à sa hauteur en réalisant avec Sátántangó rien de moins que l’un des plus beaux films au monde qui par sa maîtrise soufflante du cinéma (les plans-séquences, les panoramiques, les mises en abyme tordues), par ses audaces (moments de silences, ellipses temporelles et narratives), crée une révolution des formes essentielle et atteint un degré de perfection auquel seuls quelques cinéastes comme Eisenstein, Murnau et Kurosawa ont accédé." Source excessif.com :

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