mercredi 16 mai 2012

L’Holocauste comme culture Autour du livre de Thomas Cooper Conférence 23 mai à 19h à l'Institut hongrois

Institut hongrois | 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr | +33 1 43 26 06 44

Dans son livre récemment paru (The Holocaust as Culture) Thomas Cooper interroge l’écrivain hongrois Imre Kertész, Prix Nobel de littérature, sur son expérience de l’Holocauste et de la période d’après-guerre en Hongrie, marquée par l’occupation soviétique.
Mettant en parallèle le dispositif idéologique du national-socialisme et le mode de vie oppressif du communisme, Kertész évoque un régime où les belles paroles sur la libération ne sont qu’hypocrisie moralisatrice au service de l’interprétation officielle de l’histoire.
Dans le contexte plus large du monde après Auschwitz, l’œuvre de Kertész pose des questions sur la difficulté à transmettre le passé, l’impossibilité d’être de nouveau soi-même et les significations de l’antisémitisme aujourd’hui.
Evoquant l’angoisse de Jean Améry qui redoute que l’Histoire n’oublie trop vite les victimes des camps, Kertész parle de l’ombre persistante de l’Holocauste, toujours présente dans la mémoire culturelle du monde ainsi que de la fonction cruciale de la littérature et de l’art, instruments de cette mémoire.
Avec la participation de Paul Gradvohl (Université Nancy2), Clara Royer (Paris 4), Lucie Campos (Institut Français, lauréate du Prix Hungarica 2011) et Thomas Cooper (Université Károly Eszterházy, Eger, Hongrie).
Entrée libre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.