mercredi 19 mars 2014

« Pour moi, dans la poésie tout comme dans la prose, c’est de la précision inquiétante et chirurgicale que naît la beauté. »

"Conversation avec Krisztina Tóth dont le livre, Code-barres, paraîtra aux éditions Gallimard dans une traduction de Guillaume Métayer en avril 2014.
Dans sa critique parue dans la revue Holmi (juin 2007), József Keresztesi nous recommande « de refouler la question qui nous brûle les lèvres, celle de savoir si c’est une seule et même voix qui parle dans le recueil de nouvelles de Krisztina Tóth et si les quinze histoires retracent le parcours d’une seule et même personne. Certes, le livre peut être lu de cette manière, comme une série de nouvelles inspirées d’un même destin de femme : les récits de l’enfance ont pour cadre l’époque kádáriste tardive, ceux de l’adolescence se situent dans la période entourant le changement de régime [1989-1990 NDT] et ceux de l’âge adulte se déroulent postérieurement : les éléments biographiques évoqués dans ces nouvelles ne se contredisent pas de façon flagrante. Reste à savoir si tout cela nous aide à comprendre les questions centrales sous-jacentes au récit, ou si, dans la plus pure tradition du dilettantisme, cela nous empêche de distinguer l’important et l’accessoire de l’œuvre. » Je me garderai donc de vous demander dans quelle mesure ces récits sont autobiographiques, mais j’aimerais savoir pourquoi il était important pour vous d’entretenir l’illusion de leur nature autobiographique." La suite sur litteraturehongroise.fr

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