vendredi 24 février 2017

En Hongrie, l’extrême droite joue la dédiabolisation

"Le Jobbik tente de recentrer son discours pour se poser en alternative face à Viktor Orban.
A l’écouter parler, dans son grand bureau parlementaire donnant sur le Danube gelé, on jurerait que Gabor Vona est un député centriste. A 39 ans, le chef du parti d’extrême droite hongroise Jobbik tient le discours rassembleur de ceux qui se préparent à gouverner. « Je suis déterminé à ce que tout le monde se sente bien en Hongrie, indépendamment de ses origines », jure au Monde ce diplômé de psychologie et d’histoire.
Officiellement, sa formation ne réclame plus une sortie de l’Union européenne. Elle se dit sociale autant que sécuritaire, se pose en garante de la liberté religieuse et ne remet pas en cause les frontières actuelles de la Hongrie, issues du traité de Trianon (1920), qui a amputé le pays de 70 % de son territoire et de 3 millions de magyarophones. Et évidemment, le Jobbik se dit ni de gauche ni de droite. Créé en 2003, il reste pourtant l’une des familles politiques les plus radicales du continent. Gabor Vona est le fondateur d’une milice, la « Garde hongroise », qui a semé la terreur dans les ghettos roms." La suite sur lemonde.fr (version payante)

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