samedi 24 août 2024

Brillant chef d’orchestre, Antal Doráti était aussi un compositeur fécond


"Antal Doráti (1906-1988) 
: Concerto pour piano et orchestre. Mátyás Seiber (1905-1960) : Suite orchestrale tirée de « L’invitation » ; Suite de danses de la Renaissance. Oliver Triendl, piano ; Staatskapelle Weimar, direction Domonkos Héja. 2024. Notice en allemand et en anglais. 66’ 20’’. Hänssler Classic HC24035.

Né à Budapest et décédé à Gerzensee en Suisse, le chef d’orchestre et compositeur hongrois naturalisé américain Antal Doráti, dont le répertoire était immense, a laissé en legs une impressionnante discographie qui contient de multiples gravures de référence, que l’on admire encore aujourd’hui, nombre d’entre elles ayant été enregistrées pour le label Mercury. Issu d’une famille de musiciens, il avait été l’élève de Bartók et de Kodály, dont il fut proche. Avant la Seconde Guerre mondiale, il dirigea à Budapest et à Dresde et fut associé aux Ballets russes de Monte-Carlo. Installé aux Etats-Unis dès 1941, il devint directeur musical à Dallas, à Minneapolis, à Washington et à Detroit, non sans un détour par le Symphonique de la BBC et la Philharmonie de Stockholm. Une carrière de premier plan, à laquelle il ajouta un fécond catalogue de créations personnelles. Il se considérait d’ailleurs comme un « conducting composer ». Il a laissé un témoignage de ses deux symphonies, à la tête de la Philharmonie de Stockholm (BIS, 1990), son écriture s’étendant aussi à des pages concertantes, destinées, par exemple, à Heinz Holliger ou à János Starker, au mélodrame, au ballet ou à la musique de chambre." La suite sur crescendo-magazine.be

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