dimanche 9 décembre 2012

Mercredi des bouquins Conférence 12 décembre à 19h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Dans le cadre d'un nouveau rendez-vous destiné à présenter un large éventail des dernières parutions ayant trait à la Hongrie ou à l'Europe centrale éditées en français, l'Institut hongrois vous invite à sa soirée littéraire en présence des auteurs.
Œuvres présentées : Lucie Campos : Fictions de l'après : Coetzee, Kertész, Sebald. Temps et contretemps de la conscience historique. Classiques Garnier, coll. « Littérature, histoire, politique », 2012
« Dans une époque où se croisent les pensées de la postcolonialité, de l'après-holocauste et de la post-mémoire, les œuvres d'I. Kertész, de J.M. Coetzee et de W.G. Sebald se démarquent par un travail spécifique de l'outil fictionnel. A l'ère des " post ", les poétiques de l'après dialoguent ainsi avec les théories de l'après, interpellant autant la philosophie que la littérature, et traçant des continuités expérimentales et critiques entre la conscience historique de l'époque et sa raison littéraire. »
Clara Royer : Le royaume littéraire : quêtes d'identité d'une génération d'écrivains juifs de l'entre-deux-guerres : Hongrie, Slovaquie, Transylvanie. Paris, H. Champion, 2011
« Ce livre explore les quêtes d'identité d'une génération d'auteurs juifs nés dans ce qui était alors le royaume de Hongrie et qui écrivirent dans les divers territoires constitués par le traité de paix de Trianon (1920). Aux prises avec une " question juive " qui jetait le doute sur leur authenticité d'hommes et d'écrivains, toute une génération littéraire, méconnue et fauchée par la Shoah, tenta de répondre à ces débats qu'on voit resurgir pour partie aujourd'hui à nouveau en Hongrie : explorations des héritages paternels, chemins spirituels, engagements et fuites, choix esthétiques. Au cœur même des exils intérieurs imposés par la montée des fascismes, ces hommes, piégés par la hantise identitaire qui travaillait alors cette partie de l'Europe en même temps que le monde juif, éprouvés autant qu'inspirés par la " mélancolie de l'inappartenance " (K. Pap), se frayèrent une voie vers un " royaume " symbolique : celui, inaliénable, de la " Littérature ". »
Présentation par Catherine Coquio, Lucie Campos, Clara Royer
Entrée libre

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