mardi 28 août 2018

En Hongrie, l’esprit de famine d’Orbán

"Les autorités ont été épinglées par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir privé les réfugiés de nourriture.
En Hongrie, point d’actes racistes contre les migrants : il n’y a personne contre qui les perpétrer. Les rares clandestins qui parviennent à franchir la clôture frontalière sont refoulés en Serbie ou filent vers l’Autriche. Et Budapest n’admet que deux demandeurs d’asile par jour, dans des «zones de transit», deux camps de conteneurs encerclés de barbelés près de la frontière avec la Serbie. A ces réfugiés qui ont choisi la voie légale - ils sont actuellement 133, pour la plupart des familles, des malades et handicapés -, Viktor Orbán avait assuré : « Nous aidons ceux qui frappent à la porte.»
Mais pour Orbán, chef d’une droite nationaliste qui mène une campagne xénophobe depuis trois ans, ces exilés sont encore trop nombreux. Il a trouvé une tactique pour s’en débarrasser. Une nouvelle législation permet de rejeter automatiquement les demandeurs d’asile sans examiner leur dossier. Sous prétexte qu’ils ne viennent pas directement d’un pays où leur vie ou leur liberté sont menacées." La suite sur liberation.fr

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