"La Hongrie a confirmé le déploiement prochain de policiers chinois à Budapest, dans le cadre d’un accord sécuritaire prolongeant ses relations économiques étroites avec Pékin. Un partenariat poussé qui vise à consolider la place du pays et de son Premier ministre dans un monde en plein bouleversement.
La délégation bipartisane de sénateurs états-uniens est repartie de Budapest comme elle était venue. Sans promesse et passablement agacée. Mi-février, aucun ministre ne daignait recevoir les parlementaires américains pour discuter de l’adhésion de la Suède à l’Otan, entre-temps validée par le gouvernement de Viktor Orban. Un acte diplomatique qualifié « d’étrange et inquiétant » par le sénateur démocrate Chris Murphy. La Hongrie ne se contente pas d’adresser des messages de défiance à l’Alliance atlantique. L’Union européenne (UE) est également dans le viseur.
Signe de ces relations tendues, Bruxelles gelait, l’an dernier, 21 milliards d’euros de fonds communautaires destinés à la Hongrie, pour entorses à l’État de droit, avant que la Commission n’en dégèle une partie (10,2 milliards d’euros) en décembre, afin d’obtenir le vote de Budapest sur l’ouverture des négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’UE. Le bras de fer n’est toutefois pas terminé puisque le Parlement européen a décidé de saisir la Cour de justice de l’UE pour annuler ce dégel. Écornant régulièrement l’unité européenne, les relations au beau fixe de Viktor Orban avec la Russie gênent aux entournures. À cet égard, son rapprochement avec la Chine relève de la même stratégie.
Surveillance des citoyens chinois en Hongrie ?
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