"Morsures de chiens, coupures de fils de fer barbelés, téléphones cassés par la police hongroise, etc. Depuis mars 2016, les migrants sont confrontés à un risque croissant pour leur sécurité. Ces photos ont été prises fin août-début septembre au pied de la barrière frontalière entre la Serbie et la Hongrie, dans les camps informels de Horgoš et de Kelebija. Bon nombre de ces blessés ont été traités par MSF à Belgrade.
Suite à l’accord UE-Turquie de mars 2016 et à la militarisation
progressive de la surveillance des frontières, il est encore devenu plus
difficile et dangereux pour les migrants et réfugiés de pénétrer dans
l’espace Schengen afin d’y demander l’asile. Beaucoup d’entre eux se
retrouvent piégés en Serbie, après avoir séjourné en Grèce dans des
conditions souvent inhumaines, traversé la Macédoine au prix de
multiples dangers ou avoir été refoulés d’États-membres de l’UE, comme
la Hongrie ou la Croatie.
Environ 5 700 migrants se trouvent actuellement en Serbie.
Officiellement, le pays est capable d’accueillir 4 570 personnes, mais
3 060 lits seulement ont été prévus, alors que l’hiver approche. La
plupart des migrants sont coincés dans des camps surpeuplés, à la
structure inadéquate, et leur liberté de mouvement est parfois
restreinte." La suite et photos sur courrierdesbalkans.fr
jeudi 20 octobre 2016
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