"Libéro du Honvéd pendant dix ans puis sentinelle de l’ASNL sous Wenger
en 1986-1987, l’ancien international magyar Antal Nagy a troqué ses
crampons contre des chemises impeccablement repassées de conseiller
financier haut de gamme. Entre deux coups de fil, il parle Mundial
mexicain caniculaire, bonhomie d’Arsène, OPA ratée sur son club de cœur
avec deux ex-coéquipiers, genoux fragiles, optimisation fiscale et
renforcement du français grâce à Lio et aux étiquettes de supermarché.
Tu es un gars du nord-est hongrois né non loin de l’Ukraine. Comment t’es-tu mis au foot ?
J’ai
touché mes premiers ballons dans mon village natal de Nagyhalász avant
d’atterrir à ma majorité en deuxième division à proximité de chez moi à
Nyíregyháza. C’était en 1974. Ensuite, j’ai rejoint le SZEOL de Szeged
au sud du pays tout près de la Serbie qui évoluait en D1 à l’époque.
J’effectuais mon service militaire et j’appartenais de facto au Honvéd.
Ils m’ont jaugé en regardant ma saison à Szeged et je me suis
relativement bien démerdé. Du coup, j’ai été appelé dès la saison
d’après dans l’équipe première. En onze années, j’ai dû jouer un truc
comme 290 matchs dans l’élite dont une petite quinzaine au SZEOL. Je te
garantis qu’avec une légende comme Lajos Tichy comme coach du Honvéd (ancien du onze mythique des 50’s incluant notamment Puskás, Kocsis, Hidegkúti, Czibor et Bozsik, ndlr), on filait droit." La suite sur sofoot.com
mardi 18 juillet 2017
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