"Le 27 août 2015, les corps de 71 réfugiés étaient retrouvés dans un
camion frigorifique abandonné en Autriche, non loin de la frontière
hongroise . Depuis trois semaines, le procès d’un réseau de passeurs se
tient devant un tribunal hongrois. L’enquête montre comment ce groupe,
dirigé par un Afghan entouré de Bulgares, avait méthodiquement organisé
ce lucratif trafic d’êtres humains.
Kecskemét (Hongrie), de notre envoyée spéciale.- La salle
d’audience impériale – avec ses décorations à la gloire de
François-Joseph et de sa femme Sissi – n’avait sans doute jamais vu tel
spectacle. Dix accusés, encadrés par des forces spéciales, pénètrent
l’un après l’autre dans le tribunal de Kecskemét, à 90 kilomètres au sud
de Budapest. C’est un procès sans précédent dans l’histoire judiciaire
du pays : celui d’un réseau de passeurs responsable d’un drame qui avait
bouleversé toute l’Europe fin août 2015. La mort par asphyxie, dans le
camion qui les transportait vers l’Autriche, de 71 réfugiés, hommes,
femmes, enfants, originaires de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et d’Iran." La suite sur mediapart.fr (article payant)
vendredi 14 juillet 2017
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