"Article publié le 11 décembre 2018 dans Abcúg sous le titre « A közélet sem tabu a szegedi tanár médiaóráján ». Traduit du hongrois par Ludovic Lepeltier-Kutasi.
Dans le lycée Ferenc Deák à Szeged, la grande ville du sud de la Hongrie, il y a une professeure du nom d’Eszter Erdélyi qui n’a pas renoncé à parler du vrai monde à ses élèves. Elle leur apprend la critique des médias, à s’informer, à déjouer les propagandes, exactement comme le prévoit le programme scolaire.
« Pourquoi n’avez-vous pas ressenti le besoin de lire l’article
jusqu’au bout pour savoir ce qu’a commis le premier ministre Gruevski
? », demande cette enseignante à ses élèves [en référence à un récent scandale impliquant cet ancien dirigeant macédonien et le gouvernement hongrois, ndlr]. Elle précise sa question : « Souvent
on lit les gros titres pour se faire une idée sans prendre la peine de
lire le reste et ça nous entretient dans nos propres grilles d’analyse.
Pourquoi ne vérifie-t-on jamais ? Je vous pose la question sincèrement.
Comment pouvons-nous alors nous faire notre propre opinion ? »
" La suite sur courrierdeuropecentrale.fr
jeudi 24 janvier 2019
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