"Gyula Grosics s’est éteint il y a cinq
ans jour pour jour, le 13 juin 2014. Principalement connu pour avoir
été le dernier rempart du « Onze d’Or » hongrois, l’emblématique gardien
s’est toujours dressé en farouche opposant au régime socialiste durant
la Guerre froide, ce qui n’est pas allé sans lui causer certaines
mésaventures. Retour sur le parcours – mouvementé – d’un insoumis.
Nous
sommes le 25 mars 2008. A moins de deux mois du début de l’Euro
austro-suisse, les sélections nationales peaufinent leur préparation
avec des rencontres amicales. En France, les amoureux de ballon rond
pleurent Thierry Gilardi, décédé des suites d’un arrêt cardiaque. Le
même jour, en Hongrie, une scène curieuse attire l’attention des
observateurs. Ferencváros profite de la trêve
internationale pour accueillir Sheffield United au stade Flórián Albert.
A la lecture de la feuille de match, un détail interpelle : le joueur
titularisé dans le but par János Csank se nomme… Gyula Grosics.
S’agit-il du dernier rempart du légendaire « Onze d’Or » des années
1950 ? Oui, c’est bien lui. Au coup d’envoi, le gardien octogénaire (82
ans) prend place dans la cage budapestoise. Il y reste une poignée de
secondes, avant d’être suppléé par Ádám Holczer et de sortir sous
l’ovation du public. Ça y est, Grosics a exaucé son vœu le plus cher :
porter le maillot de son club de cœur. 46 ans après avoir mis un terme à
sa carrière." La suite sur footballski.fr
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