Laszlo Nagy est en pleurs, sur le banc
de touche, la tête enfoui dans sa serviette. C’est fini, il ne
remportera jamais la Champions League avec Veszprem. Il s’y est sans
doute vu, comme il y a trois ans, quand le club hongrois avait perdu
face à Kielce dans la plus folle des finales. Ce soir, le scénario du
match portera moins à regrets. Oui, tout le monde voyait Veszprem favori
de ce Final Four, encore plus après l’élimination de Barcelone hier.
Mais à Skopje, les pronostics, on ne connait pas. Et on se permet
surtout de secouer l’arbre du handball européen, sans pitié pour les
légendes à la Nagy, ou pour les grands noms à la Veszprem. “Je sais
même pas comment on a fait pour gagner. Quand on est arrivé vendredi,
tout le monde nous voyait prendre deux grosses défaites. Et finalement,
on rentre avec les bagages un peu plus lourds” éclate de rire Stojanche Stoilov
en montrant la coupe qu’il porte à bout de bras. Quel est le secret de
cette équipe ? A écouter les acteurs, il n’y en a pas. Ils ont beau ne
pas avoir été payé depuis des lustres, ne jouer qu’avec une petite
dizaine de joueurs, “ce qu’ils font est incroyable” appuie Kentin Mahé. “Les mecs, ce sont des machines, ils n’ont jamais tremblé, même quand on est revenu. Respect à eux.” " La suite sur handnews.fr
mardi 4 juin 2019
Handball - Ligue des champions - Le Vardar, machine à miracle
"Le Vardar Skopje a remporté,
pour la deuxième fois en trois ans, la Champions League, en battant
Veszprem en finale (29-27). Un succès porté par les tripes et le coeur.
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