Les ONG et médias critiques du gouvernement Orban, souvent accusés de travailler pour des intérêts étrangers, redoutaient une offensive de l’Office de défense de la souveraineté. Lancé le 1er février, ce nouvel organe chargé de “surveiller les risques d’ingérence étrangère” en Hongrie émane d’une “loi souveraineté” controversée, votée le 12 décembre dernier, qui “punit les organisations politiques ou non gouvernementales acceptant des fonds étrangers”.

L’opposition dénonçait, à l’époque, une nouvelle restriction des contre-pouvoirs. Le 18 juin, neuf jours après les élections européennes et municipales en Hongrie, une lettre de l’instance mettait en demeure la branche magyare de l’ONG Transparency International et le média d’investigation Atlatszo, accusés de “conduire et de soutenir une activité visant à influencer la volonté des électeurs via l’utilisation de subventions provenant de l’étranger”, rapporte Index." La suite sur courrierinternational.com (article payant)