"Cet article fait l’objet d’une publication commune avec le Courrier des Balkans, site d’information de référence sur l’Europe du Sud-Est.
Les Hongrois de Voïvodine aussi s’apprêtent à voter au référendum convoqué dimanche par le Premier ministre Viktor Orbán. Alors que la région se trouve aux premières loges de la crise des réfugiés, en raison de la fermeture de la frontière hongroise, nationalisme, peurs et xénophobie battent leur plein. Et le vote des minorités hongroises «de l’extérieur» sera bien peu contrôlé…
Belgrade, correspondance – « Moi, je n’irai pas voter, parce que je n’ai pas encore le passeport hongrois
», explique Tibor K., un jeune peintre de Sombor, chef-lieu du district
de la Bačka occidentale, au nord-ouest de la province autonome de
Voïvodine, en Serbie. « Mais, même si je l’avais, je ne voterais pas. Ça ne m’intéresse pas…
» Dimanche 2 octobre, les citoyens hongrois sont invités à se prononcer
sur l’accueil de réfugiés assignés à Budapest selon l’accord européen
de septembre 2015 ayant abouti à la décision de « relocaliser » par
quotas 160 000 réfugiés en Europe. Ils sont appelés à répondre à cette
question : « Voulez-vous que l’Union européenne puisse décider de la
réinstallation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie, même
sans l’aval de l’Assemblée nationale ? » En Serbie, les électeurs qui
possèdent la double nationalité serbe et hongroise ont aussi le droit de
s’exprimer par oui ou par non." La suite sur hu-lala.org
dimanche 2 octobre 2016
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