"Quelle ironie ! Pendant plusieurs décennies, le quotidien hongrois Népszabadság fut « la voix de son maître » d’une dictature de parti unique, fidèle petit frère de la Pravda soviétique. Il n’y avait pas davantage de « Liberté du peuple » dans la Népszabadság de Budapest qu’il n’y avait de « Vérité » dans la Pravda de Moscou.
Aujourd’hui, pour les libéraux de Hongrie qui tentent de résister au rouleau compresseur de l’aspirant dictateur Viktor Orban, Népszabadság devient,
à Budapest, un symbole de liberté et de résistance. Le journal,
réincarné au centre gauche après la libération de l’Europe de l’Est en
1989, a été abruptement fermé samedi, avec des excuses d’ordre
économique (… Il est vrai que tous les journaux en ont, de nos jours !),
même si les journalistes sur place flairent plutôt une sorte de putsch
politique." La suite sur ledevoir.com
jeudi 13 octobre 2016
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