"Tribune publiée le 23 octobre 2016 dans Kettős Mérce. Traduit du hongrois par Ludovic Lepeltier-Kutasi.
Le prolétariat hongrois sut maintenir longtemps l’esprit de la propriété sociale et du socialisme libre face à l’URSS, la plus grande puissance militaire mondiale, et ce malgré l’indifférence et le consentement tacite de l’Occident « libéral ».
Nous avons souvent tendance à oublier l’importance des expériences
vécues par les personnes prenant part aux événements historiques. La
littérature politique mainstream présente ainsi l’année 1945
comme celle de l’occupation russe de l’Europe de l’Est, comme s’il
s’était agi d’imposer un régime hors-sol à des nations opposées et
rétives, lesquelles n’auraient obtempéré que sous l’effet de la peur.
Mais personne n’a vraiment pris la peine d’expliquer pourquoi les
conservateurs et les monarchistes considèrent encore 1945, non seulement
comme une « libération », mais également comme une « révolution ». En
Hongrie, le nouveau régime – initialement pluraliste et démocratique –
avait ainsi rencontré le soutien de la dizaine de milliers de
volontaires de l’Armée rouge de 1919, de la centaine de milliers de
participants à la révolution de 1919 et à la République des Conseils,
ainsi que celui de la centaine de milliers de travailleurs syndiqués,
formés avec tiédeur, à travers la social-démocratie, à un marxisme
rigide et suranné." La suite sur hu-lala.org
mercredi 2 novembre 2016
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