"Notre journal ouvre ses pages au principal quotidien de l'opposition hongroise, réduit au silence par Orbán.
Quand, en décembre 2010, le gouvernement de Viktor Orbán a fait adopter
par le Parlement hongrois de nouvelles lois limitant la liberté de la
presse, beaucoup, en Europe, ont été choqués. Notre quotidien Népszabadság avait
publié une page blanche en guise de une, et introduit une requête
auprès de la Cour constitutionnelle. Cette dernière avait déclaré
anticonstitutionnelles plusieurs dispositions de cet arsenal législatif.
Nous avions alors signalé que l’Europe se devait de créer un mécanisme
de défense : l’épidémie hongroise deviendrait contagieuse. On nous avait
répondu que nous avions bien raison mais que, pour y parvenir, il
faudrait modifier les institutions. Un tel processus prendrait cinq à
dix ans. C’était il y a six ans." La suite sur liberation.fr
mardi 15 novembre 2016
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