"Le Mot de l’Ambassadeur
Les commentaires des observateurs sur le référendum et sur le projet de révision constitutionnelle hongroise de ces dernières semaines sont décidément bien étranges.
D’abord, un référendum où 92 % des suffrages exprimés représentant 40 % des électeurs inscrits (excusez du peu) ont approuvé la question (purement consultative) posée par le gouvernement est qualifié « d’échec », de « gifle », de « claque » etc. pour la seule raison que la participation a été inférieure à 50 %. Samedi dernier encore, Le Monde persistait à parler de « référendum raté faute de votants » pour qualifier une consultation qui a mobilisé 44 % du corps électoral, doit 3,5 millions de personnes. Il faut quand même le faire.
Ensuite, dans la foulée de ce référendum, le gouvernement hongrois propose un amendement à la Constitution que les mêmes observateurs s’empressent de qualifier « d’anti-migrants ». C’est un peu court. La révision constitutionnelle n’est pas passée, faute de la majorité qualifiée requise. Mais de quoi s’agissait-il au juste ? Tout simplement de dire que l’installation dans le pays de ressortissants étrangers ne bénéficiant pas de la liberté de circulation ne peut se faire que sur la base d’un examen individuel de leur demande conformément aux règles nationales en vigueur, autrement dit que le déplacement collectif de populations imposé de l’extérieur est interdit. Nous ne voyons pas qui peut trouver à y redire. Nous voulions faire savoir clairement que la décision d’accepter ou de refuser l’entrée de quiconque sur le territoire d’un Etat relève de la compétence souveraine de cet Etat, et que pour cette raison le caractère contraignant des répartitions de migrants par quotas obligatoires ne pouvait être admis. L’opposition, y compris l’extrême droite, a fait en sorte que cet amendement ne soit pas adopté. Chacun jugera." Source : Page Facebook de l'Ambassade de Hongrie
Les commentaires des observateurs sur le référendum et sur le projet de révision constitutionnelle hongroise de ces dernières semaines sont décidément bien étranges.
D’abord, un référendum où 92 % des suffrages exprimés représentant 40 % des électeurs inscrits (excusez du peu) ont approuvé la question (purement consultative) posée par le gouvernement est qualifié « d’échec », de « gifle », de « claque » etc. pour la seule raison que la participation a été inférieure à 50 %. Samedi dernier encore, Le Monde persistait à parler de « référendum raté faute de votants » pour qualifier une consultation qui a mobilisé 44 % du corps électoral, doit 3,5 millions de personnes. Il faut quand même le faire.
Ensuite, dans la foulée de ce référendum, le gouvernement hongrois propose un amendement à la Constitution que les mêmes observateurs s’empressent de qualifier « d’anti-migrants ». C’est un peu court. La révision constitutionnelle n’est pas passée, faute de la majorité qualifiée requise. Mais de quoi s’agissait-il au juste ? Tout simplement de dire que l’installation dans le pays de ressortissants étrangers ne bénéficiant pas de la liberté de circulation ne peut se faire que sur la base d’un examen individuel de leur demande conformément aux règles nationales en vigueur, autrement dit que le déplacement collectif de populations imposé de l’extérieur est interdit. Nous ne voyons pas qui peut trouver à y redire. Nous voulions faire savoir clairement que la décision d’accepter ou de refuser l’entrée de quiconque sur le territoire d’un Etat relève de la compétence souveraine de cet Etat, et que pour cette raison le caractère contraignant des répartitions de migrants par quotas obligatoires ne pouvait être admis. L’opposition, y compris l’extrême droite, a fait en sorte que cet amendement ne soit pas adopté. Chacun jugera." Source : Page Facebook de l'Ambassade de Hongrie
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