"Intimidations, création de médias aux ordres et incertitudes liées à l’avenir de plusieurs titres d’opposition : l’action du Premier ministre hongrois Viktor Orbán rappelle celle de Poutine en Russie et d'Erdogan en Turquie, les perquisitions en moins. Coup de projecteur sur une méthode qui irrite et inquiète une bonne partie des journalistes magyars.
Son nom revenait en boucle mais personne n’osait y croire. Pourtant,
Lörinc Mészáros, via le groupe Opimus, s’est bel et bien emparé de Népszabadság comme
l’annonçait la rumeur persistante. Et avec cette cession du quotidien
de gauche à un oligarque proche de Viktor Orbán, l’emprise du Premier
ministre conservateur hongrois sur la presse de son pays continue de
croître. Car au-delà du « Népszabi », le groupe Opimus – qui jusqu'à
cette année se contentait d'oeuvrer dans le BTP, les cheminées et les
hôtels de luxe –, contrôle la totalité de la partie édition du groupe
MediaWorks, au sein duquel figure aussi Nemzeti Sport, le grand
quotidien sportif que Viktor Orbán, fan de foot, dévore religieusement
tous les matins. Personne ne s’attaquera au « sport » et à ses analyses
des matchs du Ferencváros TC ou du Videoton, alias l’équipe préférée du
leader danubien. Et tous ceux qui ont osé critiquer de près ou de loin
le gouvernement ont fini par le payer." La suite sur telerama.fr
samedi 12 novembre 2016
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