"Dans l’univers d’Ádám Bodor, les désaxés côtoient les évadés de la nuit, les voyous font moins de ravages que des vieilles filles prétendument inoffensives, mises en quarantaine dans un quartier d’isolement ; des lynx et des licornes hantent le sommeil des marginaux, les femmes sont d’inquiétantes créatures, les chats d’une perfidie sans nom et les oiseaux des apatrides tournant autour de la terre sans jamais pouvoir se poser.
Ádám Bodor, Les oiseaux de Verhovina. Trad. du hongrois par Sophie Aude. Cambourakis, 256 p., 22 €
Les trois livres d’Ádám Bodor qui ont été traduits en français, La visite de l’archevêque, La vallée de la Sinistra, et Les oiseaux de Verhovina, sont trois contre-utopies où le lecteur est invité à abandonner toute espérance. Non que cet écrivain hongrois de Transylvanie, né en 1936 à Cluj Napoca, n’ait pas le sens de la comédie, au contraire, mais ses textes, où le grotesque le dispute au dérisoire, où le macabre se mêle aux mystères terrifiants, interdisent toute possibilité de fuite à ceux qui seraient un tant soit peu attirés par cet outre-monde." La suite sur en-attendant-nadeau.fr
samedi 12 novembre 2016
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