"Son premier et inoubliable roman, Le Grand cahier, a révélé cet écrivain au style épuré, qui considérait le français comme une langue « ennemie ». Agota Kristof avait été forcée de l’apprendre quand, exilée de Hongrie en 1956, elle s’était installée en Suisse romande.
Par Sylvie Tanette. Réalisation : Ghislaine David. Prise de son :
Patrick Muller. Mixage : Benjamin Vidal. Lectures : Claudine Berthet.
Attachée de production : Claire Poinsignon. Avec la collaboration
d’Annie Lauzanna, des archives INA et d'Annelise Signoret de la
Bibliothèque centrale de Radio France.
Agota Kristof est née et a grandi en Hongrie, près
de la frontière autrichienne. En 1956, lorsque la Hongrie est envahie
par les troupes soviétiques, Agota Kristof s’enfuit à pied pour
rejoindre l’Autriche avec son mari et leur bébé. Ils échouent finalement
en Suisse, à Neuchâtel, où Agota Kristof trouve un emploi dans une
usine. Elle vivra là-bas jusqu’à la fin de ses jours.
En 1986 Agota Kristof publie Le grand cahier, un roman qu’elle a directement écrit en français. C’est une déflagration. Ce premier texte sera suivi de deux autres, La preuve et Le troisième mensonge.
Aujourd’hui la trilogie, traduite dans le monde entier, est toujours
rééditée. Le style lapidaire d’Agota Kristof ne laisse personne
indifférent. D’autres romans, nouvelles et pièces de théâtre ainsi qu’un
recueil de courts textes autobiographiques, L’analphabète, ont
été publiés par la suite, toujours sidérants par leur intensité. En
octobre 2016, les éditions Zoé à Genève ont publié une édition bilingue
d’un recueil de poèmes hongrois d’Agota Kristof, Clous." La suite et émission d'une heure à écouter sur franceculture.fr
mardi 29 novembre 2016
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