jeudi 13 avril 2017

Comment Orban a vendu la Hongrie à ses amis

"Du football au BTP en passant par l’industrie du cinéma et les médias, le leader souverainiste hongrois s’appuie sur un bataillon d’obligés confortant sa suprématie au-delà d'une arène politique qu’il étouffe.
Enfant, Viktor Orbán rêvait d’une maison jouxtant un magnifique stade et d’un petit train desservant son village de Felcsút, 1.500 habitants. Les trois sont sortis de terre en une dizaine d’années, dont la Pancho Aréna dédiée au «Major galopant» Ferenc Puskás, icône de l’«équipe d’or» hongrois de football des fifties. En Roumanie, Ceaușescu avait lui aussi footballisé sa bien-aimée Scornicești, dotée d’une enceinte de 30.000 sièges alors que trois fois moins d’âmes se serraient dans le berceau du Conducător. Deux folies comparables.
Depuis 2011, Felcsút est administrée par Lőrinc Mészáros, élu sous la bannière Fidesz, le parti d’Orbán, à la faveur d’une révolution de palais. Un édile singulier, réparateur de gaz dans le passé, aujourd’hui 31e fortune magyare adoubée par l’exécutif. Ses revenus ont été multipliés par mille en une décennie et son patrimoine flirterait avec les 12 milliards de forints (38 millions d'euros). Outre la mairie et la présidence de l’académie Puskás financée par le contribuable et l’Union européenne, son empire compte une trentaine de branches, dont une chaîne d’hôtels de luxe ainsi qu’une flotte de véhicules agricoles." La suite sur slate.fr

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