"Du football au BTP en passant par l’industrie du cinéma et les médias, le leader souverainiste hongrois s’appuie sur un bataillon d’obligés confortant sa suprématie au-delà d'une arène politique qu’il étouffe.
Enfant, Viktor Orbán rêvait d’une maison jouxtant un magnifique stade
et d’un petit train desservant son village de Felcsút, 1.500 habitants.
Les trois sont sortis de terre en une dizaine d’années, dont la Pancho
Aréna dédiée au «Major galopant» Ferenc Puskás, icône de l’«équipe d’or» hongrois de football des fifties.
En Roumanie, Ceaușescu avait lui aussi footballisé sa bien-aimée
Scornicești, dotée d’une enceinte de 30.000 sièges alors que trois fois
moins d’âmes se serraient dans le berceau du Conducător. Deux folies
comparables.
Depuis 2011, Felcsút est administrée par Lőrinc Mészáros, élu sous la
bannière Fidesz, le parti d’Orbán, à la faveur d’une révolution de
palais. Un édile singulier, réparateur de gaz dans le passé, aujourd’hui
31e fortune magyare adoubée par l’exécutif. Ses revenus ont
été multipliés par mille en une décennie et son patrimoine flirterait
avec les 12 milliards de forints (38 millions d'euros). Outre la mairie
et la présidence de l’académie Puskás financée par le contribuable et
l’Union européenne, son empire compte une trentaine de branches, dont
une chaîne d’hôtels de luxe ainsi qu’une flotte de véhicules agricoles." La suite sur slate.fr
jeudi 13 avril 2017
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