"La traduction d’un roman de jeunesse complète l’œuvre de l’écrivain serbe, mort en 1989, en français.
En Serbie, Danilo Kiš – prononcer
« Kich » à cause de l’accent sur le s – possède un timbre à son
effigie. Un dessin au trait qui souligne son regard rêveur et sa
chevelure en bataille, indisciplinée, exactement à son image. Car Kiš
(1935-1989) est un écrivain qu’on ne peut ranger dans aucune case. Il
est serbe sans doute – puisque né à Subotica, dans une région appelée
Voïvodine, située à l’époque à la frontière yougo-hongroise et
aujourd’hui en territoire serbe. Mais il est serbe d’un endroit qui a
toujours été une sorte de Babel, avec six langues officielles et de
nombreuses ethnies.
Un pur produit de la Mitteleuropa Surtout, Kiš lui-même est le fruit de nombreux brassages : fils d’un père juif hongrois et d’une mère du Monténégro, imprégné de judaïsme mais baptisé dans la foi orthodoxe, écrivant en serbo-croate mais parlant couramment hongrois, russe et français, auteur mais aussi traducteur des Hongrois Sandor Petofi ou Attila Jozsef, des Russes Mandelstam ou Tsvetaïeva, des Français Corneille, Baudelaire ou Queneau." La suite sur lemonde.fr (article payant)
Un pur produit de la Mitteleuropa Surtout, Kiš lui-même est le fruit de nombreux brassages : fils d’un père juif hongrois et d’une mère du Monténégro, imprégné de judaïsme mais baptisé dans la foi orthodoxe, écrivant en serbo-croate mais parlant couramment hongrois, russe et français, auteur mais aussi traducteur des Hongrois Sandor Petofi ou Attila Jozsef, des Russes Mandelstam ou Tsvetaïeva, des Français Corneille, Baudelaire ou Queneau." La suite sur lemonde.fr (article payant)
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