"L’ancien directeur de la Banque centrale
hongroise, Péter Akos Bod, accuse Viktor Orban de favoriser ses proches,
dont certains sont devenus « super-riches » grâce au premier ministre.
La Hongrie a longtemps paru plus
intègre que d’autres anciens Etats communistes, notamment la République
tchèque et la Pologne. C’est pourquoi il est surprenant de voir
aujourd’hui ce pays figurer en aussi mauvaise position dans les
classements internationaux. La dernière enquête internationale sur la
corruption perçue montre que la situation s’est détériorée : en 2016,
la Hongrie se trouvait à la 57e place sur la liste de
l’indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency
International. Sur les 28 Etats membres de l’Union européenne, elle
figure actuellement à la 24e/25e place, à égalité avec la Roumanie.
On peut s’interroger sur la validité d’enquêtes fondées sur des entretiens. Mais le Centre de recherche sur la corruption de Budapest, un institut non partisan à but non lucratif qui passe au crible les marchés publics, a montré que 30 % de ceux-ci sont attribués sans véritable appel d’offres. Il est étrange (et inquiétant) d’observer que dans un grand nombre de cas, il n’y a qu’un seul soumissionnaire. Nombre de ces marchés sont remportés par des gagnants en série, généralement des intimes du pouvoir." La suite sur lemonde.fr (article payant)
On peut s’interroger sur la validité d’enquêtes fondées sur des entretiens. Mais le Centre de recherche sur la corruption de Budapest, un institut non partisan à but non lucratif qui passe au crible les marchés publics, a montré que 30 % de ceux-ci sont attribués sans véritable appel d’offres. Il est étrange (et inquiétant) d’observer que dans un grand nombre de cas, il n’y a qu’un seul soumissionnaire. Nombre de ces marchés sont remportés par des gagnants en série, généralement des intimes du pouvoir." La suite sur lemonde.fr (article payant)
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