"Dans « La Version selon Marc », le grand
écrivain, mort en 2016, s’approprie la Bible – rien moins – pour
raconter une enfance derrière le rideau de fer.
On peut être un chef de file
mordant de la littérature postmoderne et tremper son écriture dans la
Bible et les Evangiles. L’Ancien et le Nouveau Testament ont ainsi
imprégné les œuvres d’un des écrivains hongrois les plus inventifs et
ironiques, Peter Esterhazy (1950-2016). La Version selon Marc en
porte un saisissant témoignage. Paru peu de temps avant que l’auteur ne
révèle publiquement, en 2015, le cancer du pancréas qui devait
l’emporter à 66 ans, ce roman met en relation, sur un ton moins
sarcastique que d’habitude, la vie du narrateur et la Passion du Christ
racontée par le premier évangéliste (vers la fin des années 60 apr.
J.-C.).
« Relégation » à la campagne A travers la description d’une enfance frappée par la « relégation » à la campagne par le régime communiste, pour cause d’appartenance à l’aristocratie, se tisse entre le protagoniste, muré dans le silence, et Dieu, un étrange dialogue, avec une improbable transcendance." La suite sur lemonde.fr (article payant)
« Relégation » à la campagne A travers la description d’une enfance frappée par la « relégation » à la campagne par le régime communiste, pour cause d’appartenance à l’aristocratie, se tisse entre le protagoniste, muré dans le silence, et Dieu, un étrange dialogue, avec une improbable transcendance." La suite sur lemonde.fr (article payant)
La Version selon Marc. Histoire simple virgule cent pages
(Egyszeru Tortenet vesszo szaz oldal. A Mark-valtozat), de Peter
Esterhazy, traduit du hongrois par Agnès Jarfas, Gallimard, « Du monde
entier », 208 p., 19 €.
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