Ivan Fischer © Akos Stiller |
PROGRAMME
Béla Bartók
Danses populaires roumaines
Chants paysans hongrois
Le Château de Barbe-Bleue
DISTRIBUTION
Budapest Festival Orchestra
Márta Sebestyén, chant hongrois traditionnel
Iván Fischer, direction
Ildikó Komlósi, soprano
Krisztián Cser, bass
Dans le second volet de leur diptyque Béla Bartók, Iván Fischer et le Budapest Festival Orchestra présentent Le Château de Barbe-Bleue, unique incursion du compositeur dans le domaine lyrique.
Le Château de Barbe-Bleue est indubitablement un des grands chefs-d’œuvre de l’opéra du XXe siècle — une œuvre avant-gardiste et visionnaire, sans doute créée trop tôt pour être comprise en son époque. S’emparant de l’histoire de Charles Perrault, il ne garde du conte originel que sa quintessence (c’est-à-dire le noyau de l’intrigue) et revisite son imagerie sous un angle symboliste et psychanalytique. Il déplace ainsi le lieu du drame : celui-ci n’évoque plus l’obéissance que l’épouse doit à son époux, mais le couple, la séduction, l’appétit insatiable (qu’il soit désir charnel ou curiosité) et sa satisfaction nécessairement fatale. Un authentique chef-d’œuvre qu’Iván Fischer et le Budapest Festival Orchestra éclairent d’une lumière opportune, en présentant dans le même concert les sources musicales que Bartók s’est appropriées au cours de ses recherches ethnomusicologiques : ce langage pentatonique inspiré des vieux chants populaires hongrois.
Le Château de Barbe-Bleue est indubitablement un des grands chefs-d’œuvre de l’opéra du XXe siècle — une œuvre avant-gardiste et visionnaire, sans doute créée trop tôt pour être comprise en son époque. S’emparant de l’histoire de Charles Perrault, il ne garde du conte originel que sa quintessence (c’est-à-dire le noyau de l’intrigue) et revisite son imagerie sous un angle symboliste et psychanalytique. Il déplace ainsi le lieu du drame : celui-ci n’évoque plus l’obéissance que l’épouse doit à son époux, mais le couple, la séduction, l’appétit insatiable (qu’il soit désir charnel ou curiosité) et sa satisfaction nécessairement fatale. Un authentique chef-d’œuvre qu’Iván Fischer et le Budapest Festival Orchestra éclairent d’une lumière opportune, en présentant dans le même concert les sources musicales que Bartók s’est appropriées au cours de ses recherches ethnomusicologiques : ce langage pentatonique inspiré des vieux chants populaires hongrois.
En lien avec ce concert
Atelier de pratique musicale
Récréation musicale - Enfants de 3 à 10 ans - Nés entre 2008 et 2015
Pour les enfants dont les parents assistent au
concert de 16h30 —
31/03/2019 - 16h00
Cité de la musique - Philharmonie de Paris
221, avenue Jean-Jaurès
75019 Paris
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