"CRITIQUE
- Belle redécouverte de ce pionnier de l'op Art, né en Hongrie en 1906,
fou de Bauhaus, installé à Paris dès 1930. Il gagna ses galons dans
la pub et devint synonyme des années Pompidou, où son langage cinétique
envahit tout. Beaubourg lui offre une deuxième vie.
Paris a rendez-vous de nouveau avec Vasarely,
roi charmeur des années 1970 aux jeux cinétiques si design et à
l'impact cinématographique, tombé dans le désamour et l'oubli à l'heure
de sa mort, en 1997. Lui consacrer une rétrospective aujourd'hui, après
plus d'un demi-siècle de silence, relève de la franche aventure, de la
reconquête d'image et du changement résolu d'optique. Les deux
commissaires, Michel Gauthier et Arnauld Pierre, ont en partage le goût
de l'histoire de l'art et sa relecture contemporaine. Ils ont réussi une
exposition claire comme l'eau de roche à partir d'une œuvre
foisonnante. Un parcours en sept étapes qui ne sature pas l'œil et rend
au peintre hongrois toute sa singularité de perfectionniste sensible.
Une promenade fluide qui est douce comme les galets roulés de Belle-Île
(1947), pop comme l'album Space Oddity de
David Bowie en 1969, plantureuse comme la salle à manger du siège de la
Deutsche Bundesbank à Francfort en 1970, amusante comme le Rubik's Cube
inventé par son compatriote Erno Rubik en 1974." La suite sur lefigaro.fr
samedi 23 février 2019
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