"Décidément la scène hongroise recèle des musiciens passionnants, réaction
logique face à un gouvernement hyper-réactionnaire. Il ne suffit pas de
clamer la révolution, il faut surtout l'incarner dans son quotidien,
dans le collectif et dans sa tête. Le son du trio de Csaba Palotaï est
celui d'un ensemble, d'un "tous ensemble" salutaire...
J'ai croisé le guitariste Csaba Palotaï
à l'entr'acte du Festival Sons d'Hiver à Alfortville alors que je
m'interrogeais sur l'absence de plus en plus criante de journalistes aux
concerts. Déjà que les musiciens se déplacent rarement pour écouter
leurs collègues, se pointant seulement s'ils ont des chances de
rencontrer du monde, soit de se montrer eux-mêmes, c'est donc un "vrai"
public, plutôt local, qui assiste le plus souvent aux évènements
exceptionnels programmés en banlieue. Au bar ou sur les gradins j'écoute
les réactions sincères de spectateurs qui ne s'attendent à rien, sinon à
la découverte." La suite sur blogs.mediapart.fr
mardi 12 février 2019
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