"En dépit des querelles mémorielles, Nétanyahou reçoit à Jérusalem les dirigeants polonais, hongrois, tchèque et slovaque.
S’il n’était pas cerné par les enquêtes judiciaires, Benyamin
Nétanyahou aurait de quoi jubiler. Pour le premier ministre israélien,
la réunion à Jérusalem du groupe de Visegrad, prévue le 19 février,
représente une victoire diplomatique. Ce forum – ou V4 – réunit Pologne,
Hongrie, République tchèque et Slovaquie. Des membres de l’Union
européenne avec lesquels l’Etat hébreu a réussi à développer des
relations étroites, en reléguant au second plan ce qui devrait fâcher :
les questions mémorielles sensibles et la montée de la xénophobie. Le
symbole récent en est la marche, en toute impunité, de près de
3 000 néonazis à Budapest, le 9 février. Silence des autorités
israéliennes, qu’on a connues plus réactives.
Au début
des années 1990, Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie
avaient fondé le groupe de Visegrad pour préparer leur accession à l’UE.
Aujourd’hui, le V4 révèle les divisions européennes. Ses membres se
sont opposés aux quotas pour l’accueil des réfugiés du Moyen-Orient. Sur
d’autres questions-clés, la Slovaquie et la République tchèque sont
perçues comme plus pragmatiques par Bruxelles." La suite sur lemonde.fr (article payant)
dimanche 17 février 2019
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