mardi 21 avril 2020

Coronavirus - Témoignage : « la concurrence sera encore plus rude » (István Szabó, routier hongrois)

"Des collègues en quarantaine
Nous l’avions rencontré peu de temps avant l’épidémie du coronavirus. István Szabó comme tous les conducteurs hongrois a été obligé de rentrer au pays. Depuis, il ne roule plus mais son employeur lui a versé son salaire de mars.István travaille pour un grand groupe, Kaposi International Transport, basé à Egervár, à une cinquantaine de la frontière avec l’Autriche. Le 16 mars, le dirigeant a appelé sa soixantaine de conducteurs en Espagne et en France leur donnant l’ordre de rentrer au plus vite. « Je m’en souviendrai toute ma vie. C’était comme la fin du monde » nous a rapporté le conducteur qui, en 30 ans de métier, n’avait jamais vu son patron dans un tel état. « Il paniquait car il avait peur que nous restions coincés moi en Espagne et mes collègues en France. 2 ont dû être rapatriés en avion, l’entreprise essaie de ramener leur camion immobilisé aux frontières. »
Depuis une dizaine d’années, István Szabó fait ses allers et retours hebdomadaires entre Barcelone et Budapest. Il charge en Espagne son camion de plusieurs tonnes d’huile d’olive pour son pays. « C’était devenu une habitude et je me plaisais dans ce travail. En plus, l’ambiance était plutôt sympa avec les espagnols car il ne me considérait pas comme un routier de l’Est venu faire du cabotage. Moi, j’avais une ligne régulière et je ne faisais pas de transport sur leur territoire. »" La suite sur trm24.fr

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