vendredi 10 avril 2020

En Hongrie, le coronavirus donne “une opportunité d’attaquer les droits humains dans le dos de l’Europe”

"Le 30 mars, le Parlement hongrois à donné au Premier ministre Viktor Orbán les pleins pouvoirs. Premières victimes : les libertés individuelles, le droit à l’information. Áron Demeter, représentant d’Amnesty International en Hongrie, commente cette situation inédite en Europe… depuis 1933.

Sous prétexte de répondre à la crise sanitaire liée au coronavirus, le Parlement hongrois a donné, le 30 mars, son feu vert au gouvernement de Viktor Orbán pour s’attribuer des pouvoirs illimités, et pour une durée indéterminée. Le Premier ministre d’extrême droite, qui a déjà considérablement restreint les pouvoirs de l’opposition et la liberté d’expression depuis dix ans dans son pays, en a d’ores et déjà profité pour les bâillonner un peu plus et pour s’en prendre aux droits de certaines communautés. Selon Áron Demeter, représentant d’Amnesty International en Hongrie, la situation hongroise devrait davantage inquiéter l’Union européenne, car elle pourrait se reproduire ailleurs.

La semaine dernière, officiellement pour répondre à la crise du coronavirus, le gouvernement hongrois s’est vu attribuer des pouvoirs exceptionnels. Lesquels ?
Le 11 mars, le gouvernement a déclenché l’état d’urgence [« l’état de danger », selon la terminologie hongroise, ndlr] afin de répondre à la crise sanitaire. Selon la constitution hongroise, cela lui permet de gouverner par décret, donc sans contrôle parlementaire ni judiciaire, durant quinze jours. À l’issue de ces quinze jours, le Parlement décide de prolonger ou non l’état d’urgence." La suite sur telerama.fr (article payant)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.