"Alors que Budapest occupera la présidence tournante du Conseil de l’UE à partir du 1er juillet, la ministre des Affaires étrangères belge a demandé la suspension du droit de vote du pays, prévue par l’article 7 du traité sur l’Union européenne. Cette procédure contre Budapest avait été amorcée en 2018. Les médias magyars s’interrogent sur cette menace.
En 2018, en réponse aux dérives antidémocratiques de la Hongrie, le Parlement européen déclenchait la procédure de l’article 7 du traité sur l’Union européenne (TUE) susceptible de priver un État membre de son droit de vote à Bruxelles. À l’aube de la présidence hongroise de l’UE, la ministre des Affaires étrangères belge, Hadja Lahbib, dont le pays cédera la présidence à Budapest le 1er juillet, s’est exprimée dans Politico, dans un article publié le dimanche 2 juin. Elle a sommé les Vingt-Sept de mener le processus à terme compte tenu des nombreuses obstructions magyares.
Souvent surnommée “option nucléaire”, cette sanction “prise à l’encontre d’un pays accusé d’enfreindre les valeurs fondamentales de l’Union” est “également soutenue par l’Autriche”, indique 24.hu, précisant que la procédure prévue par l’article 7 “s’est enlisée” depuis son adoption.
“Nous
attendons des 27 États membres le respect complet des principes de
l’Union. Cela est particulièrement vrai pour la présidence de l’Union à
venir”, a justifié un porte-parole du ministère..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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