"Les superproductions autour d’œuvres-phare de la musique contemporaine semblent fleurir en cette fin d’année 2018. Après un Stockhausen d’anthologie
qui rassemblait les forces du Balcon et du CRR de Paris, voici un
Ligeti tout aussi ébouriffant, mêlant les effectifs de l’Ensemble
intercontemporain et de l’Orchestre du Conservatoire de Paris, avec la
participation remarquée du Chœur national hongrois.
Ce concert aux allures pantagruéliques donnait à entendre deux chefs
d’œuvre du compositeur hongrois, se complétant mieux qu’on ne l’imagine.
En effet, la farce breughelienne du Grand Macabre peut être vue comme une parodie du sentiment d’angoisse qui domine dans le Requiem.
On dresse ici avant tout le portrait d’un Ligeti torturé par la
question de la finitude, se réfugiant dans l’humour noir et scabreux, ou
affrontant le problème à bras le corps, avec un soupçon de religieux." La suite sur forumopera.com
lundi 10 décembre 2018
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.