"Depuis déjà une semaine, des milliers de personnes battent de nouveau le
pavé à Budapest et ailleurs en Hongrie, bravant le froid, pour
s’opposer à une série de nouvelles lois du gouvernement de Viktor Orbán.
C’est l’adoption par le Parlement de deux lois en quelques heures à
peine qui aura mis le feu aux poudres. Celle qui est surnommée «la loi
esclavagiste» permettra aux employeurs d’exiger de leurs employés
jusqu’à 400 heures supplémentaires par an, payables jusqu’à trois ans
plus tard.
La seconde établit une nouvelle juridiction administrative qui traitera
un large éventail de litiges, dont les affaires électorales, les cas de
violence policière, l’asile et les marchés publics. A première vue, pas
de scandale. Sauf qu’il reviendra au ministre de la Justice, membre de
l’exécutif en même temps que membre du Fidesz, d’en nommer tous les
juges censés obliger cette même administration dominée par le parti au
pouvoir à rendre des comptes. Ce camouflet au principe de séparation des
pouvoirs intervient à un moment où le gouvernement Orbán se débat
contre de multiples allégations de corruption, de clientélisme et
d’irrégularités, y compris quant à l’utilisation de fonds européens." La suite sur hrw.org
samedi 22 décembre 2018
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